Floch (53-75) - Licenciements et fermeture pour mieux rebondir

Entrée de l'imprimerie Jacques London située 13 rue Grange Batelière dans le 9e arrondissement de Paris

L'imprimerie Jacques London ferme, l'imprimerie Floch de Mayennes licencie, mais le PDG reste confiant.

Placée en redressement judiciaire cet été, l'imprimerie Floch située à Mayenne et spécialisée dans les romans, a mis en place un plan de restructuration.

Après la liquidation de son imprimerie GG Collet en juillet, c'est l'imprimerie Jacques London située dans le 9e arrondissement de Paris qui vient de fermer ses portes.

Rachetée en 1996 par le groupe Floch, l'imprimerie Jacques London était la dernière imprimerie intra-muros de Paris. Y étaient fabriquées les couvertures des romans qu'imprime le site de Mayenne.

La production parisienne est transférée à l'imprimerie Floch, où travaillent près de 130 personnes.
François Floch explique : ″Le site d'activité de London a été rapatrié sur Mayenne pour gagner en réactivité. Maintenant il n'y a plus de déplacement de papier. On va gagner au moins une journée sur les livraisons.″

La machine, une Komori 5 couleurs, a été déménagée et est en train d'être installée à l'imprimerie Floch. Deux employés sur les onze qui travaillaient à Paris, rejoignent également l'équipe des Pays de la Loire.

Mais dans le même temps, à Mayenne, 28 salariés vont devoir être licenciés.

Cependant François Floch tient à insister : ces 37 personnes seront très bien accompagnées. Et prioritaires en cas d'embauche.

Car il est hors de question pour le PDG de baisser les bras. Il souhaite rester confiant dans l'avenir de son entreprise : ″On a un nom, un savoir-faire et du personnel motivé et compétent au sein de la société !″

D'ailleurs, son entreprise imprime actuellement le dernier livre du prix Nobel de littérature décerné le 9 octobre, Patrick Modiano, Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier. Un titre en tête des ventes de livres depuis plus d'une semaine.

Et preuve de sa confiance dans l'avenir, François Floch va nommer son fils directeur général. Édouard, un jeune homme de 25 ans, ″brillant″.

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