Lecture papier vs écran, ce que veulent vraiment les lecteurs

La dernière enquête de Two Sides bouleverse les idées reçues en matière de lecture sur imprimé.

Si la lecture est de plus en plus sur support numérique, qu'en est-il vraiment sur la préférence des consommateurs ?

Pour répondre à cette question, l'association professionnelle Two Sides a commandé au bureau d'étude Toluna une enquête intitulée "Reading from paper or reading from screens. What do consumers prefer?". Et 500 consommateurs du Royaume-Uni ont été sollicité pour répondre à des questions relatives au passage du papier vers les médias numériques.

Il apparaît que 84 % des répondants anglais ont compris, conservé ou utilisé des informations lues sur le papier beaucoup mieux que les informations reçues sur un appareil numérique.

83 % préfèrent lire sur papier pour les sujets les plus complexes.

79 % des répondants estiment également que les médias imprimés sont plus relaxants à lire.

Et 60 % des utilisateurs de téléphones mobiles sont préoccupés par la façon dont ces dispositifs sont préjudiciables pour leur santé (vue, maux de tête, insomnie).

Globalement, l'enquête montre que 79 % des répondants choisissent de lire sur papier lorsqu'ils ont le choix.

"Bien que la lecture sur écran occupe de plus en plus de temps, les préférences des personnes penchent encore pour une lecture physique qu'elles estiment plus "sûre", plus informative, moins gênante et moins nocive pour leur santé," résume Martyn Eustace, directeur de Two Sides.

Les résultats de l'enquête au Royaume-Uni sont une leçon pour tous ceux qui décident comment distribuer l'information, selon Martyn Eustace. "Les annonceurs, les commerçants et les éducateurs ont besoin de comprendre comment l'information est délivrée, reçue, traitée et conservée."

Bien que l'acceptation des médias numériques soit généralement plus forte chez les jeunes groupes d'âge de l'enquête, aucune donnée ne suggère que leurs préférences sont significativement différentes à des âges plus avancés.

"Cela indique qu'il y a encore une façon plus fondamentale et humaine dans laquelle nous réagissons à la physicalité de l'impression sur papier", conclut Martyn Eustace.

Plus d'articles sur le thème