A Amsterdam, une initiative sur les imprimés publicitaires inquiète l'industrie graphique

Une proposition validée par le Conseil municipal d'Amsterdam prévoit que seules les personnes ayant apposé un autocollant oui/oui sur leur boite aux lettres continueront à recevoir des imprimés publicitaires non adressés.

Une proposition validée par le Conseil municipal d'Amsterdam prévoit que seules les personnes ayant apposé un autocollant oui/oui sur leur boite aux lettres pourront continuer à recevoir des imprimés publicitaires non adressés.

À partir de 2017, les habitants d'Amsterdam qui souhaitent continuer à recevoir des imprimés publicitaires non adressés dans leur boite aux lettres devront apposer sur celles-ci un autocollant "oui/oui" pour signifier qu'ils sont favorables à la publicité.

Cette nouvelle mesure votée mi-avril par le Conseil municipal d'Amsterdam a été lancée par le Parti pour les animaux (PvdD) et vise à réduire "le gaspillage du papier". Elle pourrait également être étendue à d'autres villes dans le pays.

Si la proposition a été approuvée par la plupart des partis politiques (D66, PvdA, SP et GroenLinks), certains en revanche craignent les conséquences économiques que pourrait entrainer ce dispositif.

De son côté, la KVGO, la fédération néerlandaise de l'industrie graphique, a fait part de son désaccord vis-à-vis de cette proposition, soulignant qu'elle était l'expression d'un sentiment "émotionnel et irrationnel" et qu'elle allait "entrainer des dégâts économiques et sociaux démontrables". "Cette proposition aura des conséquences négatives importantes sur l'emploi dans la vente au détail, la distribution et l'industrie de graphique", s'alarme-t-elle.

La KVGO rappelle par ailleurs que les solutions alternatives pour les commerçants, comme la communication numérique, s'avèrent être moins efficaces et, contrairement aux idées reçues, ne sont pas exemptes d'émissions de CO2.

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