MGI nous dit tout sur sa Drupa 2016

Laurent Boumendil sur le stand MGI lors de la Drupa 2016.

Le constructeur français de solutions numériques d'impression et de finition MGI fait le bilan du grand salon quadriennal; la Drupa, qui s'est tenu du 31 mai au 10 juin 2016 à Düsseldorf en Allemagne.

MGI présentait en avant-première à la Drupa 2016 plusieurs nouvelles machines d'impression et de finition. Laurent Boumendil, directeur de la communication de MGI, répond à nos questions sur ce grand rendez-vous des arts graphiques.

GraphiLine : Quel était le produit phare de MGI à la Drupa 2016 ?

Laurent Boumendil : La JetVarnish 3D Evo était sans conteste l'une des stars du salon parce que faire du numérique en B1 ou B1+ ce n'est pas courant même dans l'impression. Pouvoir traiter du B1 en numérique et de surcroît faire de l'ennoblissement, c'est tout de même exceptionnel !
C'était l'un des derniers obstacles de cette industrie et particulièrement sur le marché du packaging. Sur le marché de l'emballage, souvent on nous opposait : "C'est bien, mais moi, je suis standardisé sur une chaîne de production B1. Je ne vais pas refendre les feuilles en B2." Ça y est, nous y sommes. Maintenant il n'y a plus d'objection !

Votre carnet de commandes s'est bien rempli ?

Nous avons signé une centaine de commandes. C'est un record ! Dans l'histoire de MGI nous n'avons jamais fait autant, en terme de volume et de chiffre d'affaires !
Cela demande un gros effort humain et financier d'être présent à la Drupa et nous avons été comblés. Nous pensions bien faire bien sûr, mais pas autant !

Quelles sont les évolutions de la Drupa 2016 par rapport aux éditions précédentes ?

L'un des principaux changements concerne le numérique. Nous n'avons plus besoin de nous battre pour expliquer que le numérique a sa place. Désormais tout le monde a intégré les bénéfices de cette technologie et plus personne ne dit : "Jamais de numérique chez moi !".

L'autre nouveauté est que le numérique arrive dans la finition. Et nous sommes encore précurseurs. La finition ou ennoblissement numérique, c'est encore d'avant-garde. Donc nous sommes en quelque sorte en mode pédagogique.

La Drupa s'est un peu transformée en "Drupack" : il y avait de la part des constructeurs beaucoup d'offres à destination du packaging et nous avons aussi vu beaucoup plus de monde du secteur du packaging que les éditions précédentes. Et forcément nous étions au rendez-vous !

Enfin l'Asie commence à prendre du poids. Cette région qui représente 30 % de nos commandes de JetVarnish 3D Evo, est en très forte croissance par rapport aux autres Drupa. C'est le continent qui monte.

Et sur le marché français, comment se présente le bilan des commandes ?

La France a bien répondu avec beaucoup de ferveur. La preuve en est avec la Meteor Unlimited Colors qui est installée chez un imprimeur français. Nous avons une sur-représentation de la clientèle française par rapport à son poids économique dans le monde et le ratio habituel de 20 % pour le marché interne est respecté sur cette Drupa.

D'où vient cette tradition de la cloche que vous faites sonner à chaque commande signée ?

Il n'y a qu'à la Drupa que l'on apporte la cloche. Nous ne l'avons pas inventée. C'est une tradition qui remonte aux origines de la Drupa sur les grands stands. Nous faisons perdurer cette tradition héritée de pratiques qui remontent à 30 ou 40 ans.
Depuis neuf ans que nous participons à la Drupa, nous avons toujours fait sonner la cloche.
Et cette année, la cloche a retenti plusieurs fois par jour !

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