Effervescence chez CPI Bussière (18)

Le Dernier des nôtres d'Adélaïde de Clermont-Tonnerre (Grasset), Grand prix du roman de l'Académie française 2016.

Hier, le lauréat du Grand prix du roman de l'Académie française a été dévoilé : Adélaïde de Clermont-Tonnerre pour "Le Dernier des nôtres" publié chez Grasset et imprimé chez CPI Bussière.

De l'effervescence en ce moment dans les ateliers de l'imprimerie Bussière du groupe CPI située à Saint-Amand-Montrond. L'imprimerie qui compte 70 salariés doit livrer le plus vite possible la réimpression du livre Le Dernier des nôtres d'Adélaïde de Clermont-Tonnerre, roman primé du Grand prix du roman de l'Académie française 2016.

"C'est toujours grand plaisir d'apprendre qu'un livre que l'on a imprimé reçoit un prix, se réjouit Pascal Choloux, directeur général et coordinateur industriel France de CPI Bussière. Mais derrière, ce sont des mises en production très rapides, avec poses de bandes sur les titres en question."

Le directeur de l'imprimerie poursuit : "Notre défi est de proposer le plus vite possible, entre 24 et 48 heures, les livres en distribution. Cela nous oblige à être en même temps sur plusieurs départements de l'entreprise : on imprime les bandes, les couvertures et on prépare notre machine de finition. Là, nous imprimons simultanément les couvertures et les bandes. Ensuite nous imprimerons les livres et réunirons l'impression du bloc intérieur à la couverture, et parallèlement les bandes seront posées sur les premiers ouvrages qui sortiront de la machine."

Pascal Choloux ne souhaite pas nous révéler le nombre de tirages commandés par l'éditeur. Mais le Prix le plus convoité reste le Prix Goncourt, dévoilé le 4 novembre, pour lequel CPI Bussière imprime également l'un des titres en lice, Petit pays de Gaël Faye chez Grasset. L'imprimerie du Cher "concourt" également pour le Renaudot et le prix Interallié.

"C'est une période un peu particulière, où nous avons toujours nos productions toujours en cours, et actuellement, nous sommes particulièrement sollicités sur la politique. Mais fin octobre-début novembre, nous faisons de la place sur nos machines et les salariés sont préparés à faire quelques heures supplémentaires."

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