L'inquiétude du secteur de l'emballage face au Brexit

Sur des questions comme la flexibilité du travail, l'étiquetage ou les frais de douane, l'incertitude domine.

Brexit - alors que le parlement britannique et la reine Elisabeth II viennent de donner leur feu vert à Theresa May pour engager le divorce avec l'Union européenne, les interrogations des industriels, notamment dans le secteur du packaging, sont nombreuses.

La flexibilité du travail par exemple, représente un enjeu majeur. La possibilité ou non pour les citoyens européens de continuer à venir travailler au Royaume-Uni aura un impact considérable pour les entreprises du secteur de l'emballage. Si la main d'oeuvre extérieure venait à manquer, y aurait-il assez de travailleurs britanniques pour répondre aux besoins des entreprises ?

Autre source d'inquiétude ; les réglementations, notamment en ce qui concerne les emballages alimentaires. Dick Searle, le directeur général de la Fédération de l'emballage, souligne qu'environ la moitié de la nourriture consommée au Royaume-Uni est importée.

Sur l'étiquetage des aliments par exemple, personne n'est en mesure de prédire les effets du Brexit. Les règles d'étiquetage utilisées aujourd'hui par le Royaume-Uni sont spécifiées par l'Union européenne.

La question des douanes est également centrale. L'échange de marchandises est simplifié entre les pays de l'Union. Lorsque le Brexit aura pris effet, le processus douanier va inévitablement se compliquer, et les coûts de douanes vont probablement augmenter, ce qui aura une répercussion sur le coût des marchandises, donc sur le pouvoir d'achat, etc.

D'après une étude Ipsos-Mori publiée le 5 février, 58 % des leaders de 500 entreprises britanniques les mieux cotées à la Bourse de Londres déclarent que le vote du Brexit a déjà eu des effets négatifs sur leurs affaires. Sur le long terme, les principales inquiétudes des dirigeants sont la perte d'ouvriers qualifiés et des experts.

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