Les chiffres 2016 de l'email en France

Volume d'emails commerciaux routés par les membres SNCD (2005 à 2016) en France © SNCD

Après trois années de baisse, le nombre d'emails commerciaux envoyés en France est à la hausse.

Le Syndicat national de la communication directe, de la data à la logistique (SNCD), a dévoilé les derniers chiffres de son étude sur l'activité routage d'email en France.

Le SNCD estime le chiffre d'affaires de l'ensemble des routeurs membres du Sncd pour 2016 en hausse de 14,13 % par rapport à 2015, atteignant 105 millions d'euros. L'année dernière, il enregistrait également une augmentation, de 2,22 %.
Les montants des chiffres d'affaires ne sont cependant pas précis (+ ou – 20 %), étant donné la difficulté de séparer le chiffre d'affaires dû au routage d'un email de ceux issus d'autres prestations de services.

Après trois années de baisse consécutive, le nombre d'emails routés en France repart à la hausse. En 2016, il est en hausse, + 1,55 %, atteignant un volume de 131 milliards (- 0,77 % en 2015).

Malgré cette hausse, le nombre d'emails commerciaux reçus par internaute baisse et est de 7,54 par jour (7,89 en 2015).

En 2016, le taux moyen d'ouvreurs (destinataires ayant ouvert en téléchargeant les images ou en cliquant dans l'emailing) est de 18,65 %.

Et le taux moyen de cliqueurs (destinataires ayant cliqué sur au moins un lien contenu dans l'emailing) est quant à lui de 6,41 %. (Le SNCD n'a pas d'autres relevés de ce type sur les précédentes années.)

Le syndicat souligne que les annonceurs ciblent et personnalisent beaucoup plus les emails depuis trois ans. "Leurs attentes se focalisent davantage sur les résultats déclenchés par leurs messages auprès de leurs destinataires et moins sur l'importance du volume routé."

Cette 12e édition de l'étude annuelle, se base sur le recueil de données chiffrées déclaratives des prestataires interrogés sur leur chiffre d'affaires, le volume d'emails routés vers la France et le nombre de clients concernés. Les routages internationaux issus des filiales européennes ne sont donc pas comptabilisés.

Plus d'articles sur le thème