Tendance des emballages carton avec dispositifs anti-contrefaçons et de sécurité

© Schreiner

Les dispositifs anti-contrefaçons et de sécurité, comme la technologie RFID, vont prendre une place de plus en plus importantes dans le secteur des emballages en carton.

Les dispositifs anti-contrefaçons et de sécurité jouent et vont jouer un rôle important dans le secteur des emballages en carton pliant, selon Smithers Pira. Dans le rapport mené par le bureau d'études intitulé The Future of Folding Cartons to 2022, ces solutions sont l'un des quatre grands progrès technologiques qui transforment le marché d'ici 2022.

Les dix premiers marchés noirs mondiaux ont été évalués à 577 milliards de dollars en 2015 et la contrefaçon de produits représente 40 % de ce montant.

Le marché de l'emballage anti-contrefaçon et de sécurité verra une croissance significative à moyen terme, Smithers Pira estimant un marché d'une valeur de 2,75 milliards de dollars en 2015 et de 3,5 milliards de dollars d'ici 2022.

Une nouvelle réglementation 

Le marché pharmaceutique est particulièrement préoccupé par ce phénomène, les menaces pour les utilisateurs finaux sont évidentes. La réglementation se durcit aussi : la directive européenne sur les médicaments falsifiés 2011/62/UE entrera en vigueur en 2018. L'investissement nécessaire pour répondre à cette nouvelle norme touche toute la chaîne d'approvisionnement et est déjà en cours.

Cela n'aura pas forcément un impact direct sur la demande de carton, mais cela affectera l'impression de cartons pliants qui nécessitent un identifiant unique obligatoire, à savoir un code de données 2D, ainsi qu'un dispositif de preuve de falsification.

Le RFID en plein développement

Les possibilités d'intégrer la technologie RFID pendant le processus de fabrication du papier sont minces, principalement à cause de la question du placement de cette puce, selon Smithers Pira.

Cependant, les développements des étiquettes RFID se poursuivent. Par exemple, Schreiner, groupe basé en Allemagne, imprime des capteurs RFID combinés avec une antenne électronique de communication Near Field Near (NFC). Le système s'interface avec un smartphone, mesure et enregistre les températures pendant la durée de vie de l'étiquette et indique si l'étiquette a été ouverte ou falsifiée.

Et rappelons que le constructeur français MGi travaille actuellement sur des technologies d'impression d'encre conductrice pour des puces RFID (lire L'avenir de l'imprimerie selon Edmond Abergel de MGI.)

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