GDS imprimeurs (87) remet à plat son organisation

Afin de s'adapter à la baisse de son chiffre d'affaires, GDS imprimeurs a dû réduire le nombre de ses salariés et changer son parc offset.

GDS imprimeurs compte repartir sur des bases plus équilibrées. Après une mauvaise année en terme de résultats, l'entreprise d'impression basée à Limoges en Haute-Vienne a dû remettre à plat son organisation, une structure plus saine et équilibrée.

Le chiffre d'affaires de l'imprimerie dirigée par Raphaël Gabouty a reculé d'environ 15 % en seulement un an : de 4,2 millions d'euros en 2016, il passe à 3,6 millions pour 2017.

Afin de faire face à cette baisse brutale, le pdg a dû se séparer de sept salariés en quelques mois sur 39 : deux personnes sont parties avant l'été, puis cinq autres salariés ont quitté l'entreprise cette semaine.

Plusieurs facteurs à la baisse brutale du chiffre d'affaires

Cette baisse d'activité et les mesures qui en découlent résultent de facteurs internes à l'entreprise cumulés à un contexte général.

"Le marché local, bien qu'il ne soit pas la majorité de notre clientèle, se raréfie, explique Raphaël Gabouty, le directeur général. Et encore plus depuis la fusion des régions. Il y a deux ans, nous étions capitale régionale et maintenant tout est à Bordeaux. Cela a un impact important sur l'activité de communication.
Et puis surtout, il y a un an, nous avons eu la perte de deux de nos principaux clients (liées à des départs d'interlocuteurs de l'entreprise)."

Réduction des coûts d'entretien avec un nouveau parc offset

Afin de redresser la barre, l'imprimerie va aussi moderniser son parc machine. Une nouvelle machine d'impression sera installée dans l'atelier dans un mois, une presse KBA de trois ans, une Rapida 106 4 plus vernis acrylique. Elle remplacera deux presses offset qui nécessitaient des coûts d'entretien assez importants : une presse feuille Manroland 102 avec vernis acrylique d'une dizaine d'années et une Speedmaster CD du constructeur Heidelberg âgée d'une vingtaine d'années.

"L'investissement sur un nouveau matériel était obligatoire. Vu le contexte économique, il faut aujourd'hui un outil performant avec moins de monde…", reconnait Raphaël Gabouty.

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