Reprotechnique Service Point, 3 mois après la reprise en Scop

En redressement judiciaire puis en liquidation, l'ancien numéro un français du secteur de la reprographie a su rebondir en juin, en passant sous un statut de coopérative ouvrière.

C'est un nouveau départ qu'a pris en juin dernier le groupe Reprotechnique, qui compta longtemps parmi les leaders français du secteur de la reprographie.

Passé sous contrôle espagnol pendant près de 3 ans (Service Point), la société a été durement éprouvée par la crise de 2009.

Placée en redressement judiciaire puis en liquidation, trois dossiers de reprise ont été présentés, deux par des acteurs bien connus du secteur, les groupes Electrogeloz et Chaumeil, et le trosième par les salariés même de l'entreprise, par le biais d'une Scop, à savoir une coopérative ouvrière de production.

Cette reprise, qui a nécessité un redimensionnement de l'entreprise, qui compte désormais 69 salariés pour 5 sites de production, Colombes, Paris III, Mesnils Saint Denis, Evreux et Magnanville, a constitué un véritable nouveau départ pour l'entreprise.

Ainsi, pour Paul Cholet, directeur des opérations du site de Colombes, l'état d'esprit des salariés a totalement changé, leur implication également. Aujourd'hui, 48 salariés sont actionnaires de l'imprimerie. La restructuration de l'entreprise, qui a perdu 50% de ses effectifs, a en outre permis de faire baisser son point mort et les perpsectives d'activité, 7 millions d'euros de CA, sont plutôt bonnes.

Une transformation qui n'aurait pu être possible sans le soutien des clients de Reprotechnique. Un soutien que le passage en Scop n'a semble t-il fait que raffermir.

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