Retour d'expérience - La TapeJet après 4 mois d'utilisation chez ACP PLV (28)

La TapeJet de JMP à la fabrique de publicités sur carton.

La TapeJet a permis à la fabrique de PLV d'Eure-et-Loir de gagner du temps et de réduire considérablement sa consommation de ruban adhésif.

Située à Saint-Piat près de Chartres, l'Atelier de cartonnage publicitaire PLV (ACP PLV) s'est équipé d'une nouvelle machine de dépose d'adhésif, récemment mise sur le marché.

ACP PLV conçoit et fabrique des PLV en carton pour les secteurs principalement du luxe et des cosmétiques, grâce à une équipe de personnes, et réalise un chiffre d'affaires de 2,3 millions d'euros.

Frédéric Feyt, le directeur de la société de cartonnage, s'est laissé tenter par le nouvel outil d'encollage, du constructeur français JMP : la TapeJet, un équipement de dépose d'adhésif double face multidirectionnelle.

Arrivée en mai 2015 à l'atelier chartrain, la machine a vite été intégrée à la chaîne de production.
"Après la formation de quelques jours, elle a été utilisée à plein régime très très rapidement. Et au bout d'un mois, on se demandait comment on faisait avant !," explique Frédéric Feyt.

Le chef d'entreprise cherchait un outil flexible pour gagner du temps sur les opérations de dépose d'adhésif. Il possédait jusque-là des machines traditionnelles qui ne font que de la dépose d'adhésif en ligne droite continue.

"Là, nous sommes entrés dans une dimension totalement différente puisque l'on peut faire de la dépose d'adhésif sur des pièces finies ou sur des tirages avant découpe et selon un plan extrêmement précis. Je ne connaissais pas de machine de ce type-là."

La tête de la TapeJet dépose le ruban selon des lignes qui peuvent être non continues et dans toutes les directions sur la surface à coller.

"La machine dépose de l'adhésif à 360 degrés selon le plan programmé. La programmation peut se faire sur ordinateur, ou, comme sur beaucoup de machines de découpe, on peut développer son tracé manuellement avec un viseur laser. Ensuite, une fois l'adhésif posé, la machine passe elle-même à la feuille suivante. On peut donc faire notre dépose en temps caché."

Comme une Formule 1

Après ces quelques mois d'utilisation, Frédéric Feyt fait ce constat : "Avant tout chose, nous avons un gain de temps qui est conséquent."

Et si la machine est plus rapide, elle permet aussi d'être beaucoup plus souple en terme d'organisation. Par exemple, lors de dépose d'adhésif sur un verso d'une PLV, opération qui nécessite d'avoir découpé de la pièce pour avoir des repères, il n'est plus obligatoire avec la machine d'attendre l'étape de la découpe.

De plus, l'entreprise a économisé, grâce à la précision de la machine, environ 10 à 20 % d'adhésif.

Ensuite, les salariés, déchargés de cette tâche un peu ingrate de dépose d'adhésif, peuvent se concentrer davantage sur le façonnage du carton de la PLV. Et les risques de blessures liées au cutter sont également réduits.

"Toute proportion gardée, une fois qu'elle est bien lancée, c'est comme lors d'un grand prix de Formule 1 : la tâche principale c'est de changer la bobine d'adhésifs le plus rapidement possible," résume le directeur de ACP PLV.

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