Terra eco, deux candidats à la reprise

Le numéro 75 de Terra eco, daté de mars 2016, le dernier présenté sur le site.

La décision du tribunal devrait être connue le 21 juin.

Deux mois jour pour jour après sa mise en liquidation judiciaire, deux offres de reprise de Terra Economica ont été présentées au tribunal de Commerce de Nantes, le 15 juin : Channel Agence de Presse (CaPresse) et l'ancienne rédaction, avec le cofondateur et directeur de la rédaction de Terra eco, David Solon.

Jusqu'au 15 avril 2016, Terra Economica éditait le magazine mensuel Terra eco et son site internet dédiés au développement durable et à l'écologie au niveau économique et social (lire Le magazine Terra eco s'arrête).

CaPresse, est une coopérative de presse composée de 92 journalistes indépendants qui travaillent pour la presse écrite, la radio, la télévision et le web, et basée à Calais.

Morgan Railane, dirigeant de CaPresse, a présenté devant le tribunal un "véritable projet de sauvetage" de Terra eco, selon son communiqué, qui "respecte sa ligne éditoriale, son identité forte dans le paysage médiatique français, et ce, dans le cadre d'un modèle économique viable".

CaPresse souhaite mettre en place de nouveaux contenus, une plus grande cohésion entre les supports papier et digitales, des offres plus attractives et mieux ciblées en matière d'abonnement ainsi que d'une meilleure monétisation des contenus web.

"Nous proposons la reprise de six salariés, et nous sommes prêts à le faire dès demain, nous précise Philippe Schröder, journaliste de CaPresse. Reprendre l'intégralité de l'effectif, soit 14 personnes, n'est pas économiquement raisonnable. Et ce serait dommage : Terra eco est un titre exceptionnel auquel nous croyons."

La décision du tribunal de Commerce de Nantes initialement prévue vendredi 17 juin est reportée au mardi 21 juin.

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