Packaging : du plastique au papier, une PME montre l'exemple

Une usine de produits bio s'apprête à passer au zéro plastique et zéro déchet.

Ce lundi 4 mars, la boîte jaune de Nesquik est en vedette dans plusieurs titres de presse. De BFMTV aux Échos, en passant par RTL ou Capital, est reprise l'information annonçant la fin de vie du célèbre packaging en plastique Nesquik.

Nestlé (par ailleurs accusé par l'ONG Break Free From Plastic d'être l'un des plus gros pollueurs de la planète) a annoncé la réduction progressive de l'emballage plastique de son chocolat Nesquik, pour le remplacer par un emballage papier 100 % recyclable.

Une bonne nouvelle, à mettre cependant en parallèle avec cette autre information publiée samedi 2 mars par France Bleu Vaucluse : celle d'une usine de produits bio qui s'apprête à passer au zéro plastique et zéro déchet.

« C'est un objectif à faire pâlir la grande distribution qu'une entreprise du Vaucluse s'apprête à remplir. Juste Bio, à Carpentras, qui commercialise des fruits secs, sera bientôt une usine sans déchet polluant », révèle le site d'information.

D'ici le 1er janvier 2020, l'entreprise ne produira plus ni rejet de plastique, ni aucun déchet polluant. Pour cela, Juste Bio a travaillé pendant deux ans à l'élaboration d'un bio-plastique biodégradable et compostable composé de cellulose à base de pâte à papier et d'amidon de maïs.

La société apporte également d'autres changements comme l'utilisation de colle végétale, de filets d'origine végétale pour remplacer le film plastique, et d'une machine laser pour remplacer l'encre. Un exemple prometteur pour l'avenir de l'agro-alimentaire.

Le remplacement d'un matériau en plastique par un matériau en carton pourrait réduire de 99 % l'impact des emballages sur le climat, selon une étude réalisée par l'IVL, l'institut suédois de recherche sur l'environnement, pour le papetier Iggesund Paperboard (lire l'article Papier ou plastique dans l'emballage : un enjeu clé pour le climat).

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