Un crédit d'impôt pour s'abonner à la presse

La presse a été durement touchée par la crise du coronavirus, en raison de la chute du marché publicitaire depuis le mois de mars, mais également en raison de la baisse des ventes des journaux imprimés durant la période de confinement.

C'est une proposition visant à donner un coup de pouce aux éditeurs de presse. Le Gouvernement veut accorder un crédit d'impôt aux « ménages les moins aisés » pour un premier abonnement à un journal, à une publication périodique ou à un service de presse en ligne d'information politique et générale.

Un amendement contenant cette proposition a été ajouté le 25 juin au projet de loi de finances rectificative (PLFR 3). Ce crédit d'impôt serait d'un montant maximal de 50 euros, et réservé aux particuliers.

La presse a été durement touchée par la crise du coronavirus, en raison de la dégringolade du marché publicitaire depuis le mois de mars (malgré la forte hausse du nombre de lectures sur les journaux en ligne), mais également en raison de la baisse des ventes des journaux imprimés durant la période de confinement.

Accessible jusqu'en 2022

Le Gouvernement précise que ce crédit d'impôt sera accordé une fois par foyer fiscal dont le revenu fiscal de référence est inférieur, pour une part de quotient familial, à 10 000 euros, cette limite étant majorée de 25 % par demi-part supplémentaire.

« Ce crédit d'impôt, égal à 50 % des dépenses effectivement supportées, s'applique aux sommes versées jusqu'au 31 décembre 2022, au titre du premier abonnement, pour une durée minimale de douze mois, à un journal, à une publication périodique ou à un service de presse en ligne qui présente le caractère de presse d'information politique et générale, dans la limite d'un plafond de crédit d'impôt de 50 € par foyer fiscal », explique le texte de l'amendement.

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