Brèves / Les petites infos de l'industrie des arts graphiques - 23 avril 2021

Les affiches de cinéma remplacées, le salon de coiffure d'Amazon, les tickets de caisse en voie de disparition, une réforme des aides à la presse à l'étude... Les petites infos de la semaine.

Amazon ouvre un salon de coiffure à Londres

Le géant de la vente en ligne se lance dans la coiffure ! Enfin presque. Amazon a ouvert un salon de coiffure, l'Amazon Salon, à Londres.
S'il propose bien des coupes de cheveux, ce salon est avant tout "un endroit où les clients pourront découvrir des technologies, produits et services de pointe en matière de soins capillaires et de coiffage" explique Amazon dans un communiqué. "Nous voulons que ce lieu unique nous rapproche encore plus des clients. Ce sera aussi un lieu où nous pourrons collaborer avec l'industrie et tester de nouvelles technologies" déclare John Boumphrey, directeur national pour le Royaume-Uni d'Amazon.

Grâce à la réalité augmentée, les clients peuvent par exemple tester différentes couleurs de cheveux. Le salon testera également la technologie "point-and-learn", où les clients ont simplement à pointer du doigt le produit qui les intéresse sur une étagère et les informations concernant ce produit apparaîtront sur un écran.
Amazon ne compte pas actuellement ouvrir d'autres Amazon Salon.

Les portraits des commerçants remplacent les affiches de cinéma

Sur les façades de 11 cinémas de Cannes, Dijon, Lyon, Nice, Paris et Strasbourg, BNP Paribas a remplacé les affiches des films par le portrait de 43 clients commerçants et artisans du quartier.
"C'est un coup de projecteur qui peut apporter un peu de sourire au cœur d'une période difficile", explique le groupe bancaire qui a lancé cette opération marketing le 12 avril.

Le dispositif se compose ainsi de l'affichage en agences, de 200 commerçants ou artisans, sur les écrans digitaux des vitrines BNP Paribas de leur quartier, dans 18 villes en France.

Les tickets de caisse en voie de disparition

System U et Carrefour ont annoncé, à quelques jours d'intervalle, l'arrêt de l'impression automatique des tickets de caisse.

"La fin de la distribution automatique du ticket de caisse permettra une économie considérable de papier : 10 millions de clients qui se passent du ticket de caisse papier, ce sont environ 2 000 kilomètres de papier économisés par an" indique Carrefour dans un communiqué, dont la démarche est "plébiscitée par les clients".

Pour les magasins du groupe Système U, "cette décision s'inscrit dans la démarche de transition écoresponsable portée par l'enseigne".
Chaque année, le groupe utilise un peu plus de 1,2 million de bobines, soit 110 192 kilomètres de papier thermique. "La disparition progressive de ceux-ci répond ainsi à un double objectif, à la fois écologique puisqu'elle permet de limiter l'utilisation et le gaspillage de papier, et de santé publique, car le papier thermique utilisé contient des substances chimiques."

En moyenne, 40 % des clients répondent ne pas vouloir de leur ticket de caisse imprimé, si on le leur demande lors du passage en caisse, d'après Systme U. L'utilisation de 44 077 kilomètres de papier serait donc économisée chaque année.

Des aides à la presse selon le nombre de journalistes ?

Suite à la remise d'un rapport sur les conditions d'accès aux aides à la presse, le ministère de la Culture annonce l'organisation d'une concertation avec les organisations professionnelles et syndicales des éditeurs de presse et journalistes.

D'une durée de deux mois, cette concertation devra déterminer les modalités concrètes de mise en œuvre de ces recommandations. Le rapport confié à la conseillère d'État Laurence Franceschini préconise notamment comme critères d'accès aux aides à la presse, la présence de journalistes au sein des rédactions. Il propose ainsi diverses modifications des textes définissant les conditions ouvrant droit aux aides à la presse pour les publications de presse et les services de presse en ligne, avec des exigences renforcées pour les titres d'information politique et générale (IPG).

La ministre de la Culture Roselyne Bachelot indique partager "pleinement" le diagnostic et les recommandations du rapport de Mme Laurence Franceschini.

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