Les métiers des industries graphiques attirent à nouveau les jeunes

© Idep - Panorama national de l'apprentissage dans les métiers de la communication et des industries graphiques 2017

Contrairement aux sept précédentes années, la rentrée scolaire 2016 a vu le nombre de jeunes préparant un diplôme des industries graphiques en hausse.

L'Institut de développement et d'expertise du plurimédia, l'Idep, annonce qu'"une nouvelle dynamique
est amorcée" dans la formation des arts graphiques. Le nombre de jeunes préparant un diplôme des industries graphiques dans un lycée ou un CFA est en hausse. Une première depuis sept ans.

L'édition 2017 de l'Idep, Panorama national de l'apprentissage dans les métiers de la communication et des industries graphiques, indique qu'à la rentrée scolaire 2016, 4 152 lycéens et 790 apprentis ont choisi de se former aux métiers de la communication graphique et du multimédia pour obtenir un diplôme, soit une hausse de 1 %.

Amélioration du nombre de jeunes en apprentissage

La hausse des inscriptions concerne les lycéens (+ 2 %). Mais l'Idep souligne : "Même si le nombre d'apprentis est encore en baisse (- 6 %), les résultats encourageants enregistrés en 2015 se confirment". L'institut précise : "Le recul des effectifs est deux fois moins important que les années précédentes (près de - 11 % chaque année depuis 2013, ndlr), grâce à la reprise des entrées en apprentissage" (+ 8 apprentis, contre - 30 en 2015).

Peu de contrats rompus et du travail en perspective

De plus, le taux de rupture des contrats dans ce secteur d'activité est plus faible que dans l'industrie en général : seuls 6 % des contrats ont été rompus en 2015/2016, soit cinq fois moins que la moyenne.

L'Idep souligne également que malgré une activité économique en demi-teintes, les jeunes en apprentissage entrent dans la vie active : sept mois après la fin de leur contrat, 60 % des apprentis ont un emploi dont 45 % en CDI. Six fois sur dix, les entreprises qui accueillent un apprenti l'embauchent à l'issue du contrat.

Ces améliorations sont notamment due aux modifications des diplômes, qui abordent désormais les nouvelles technologies (le web, le multicanal). Ils deviennent plus attractifs pour les jeunes tout en correspondant mieux aux attentes des entreprises, selon l'Idep.