Une seule offre de reprise pour les trois usines d'Arjowiggins

Papeterie de Bessé-sur-Braye d'Arjowiggins © Arjowiggins

Le candidat à la reprise garderait plus de 680 postes sur les 950.

Alors que deux offres de reprise étaient sur la table pour la reprise du groupe Arjowiggins, il n'en reste plus qu'une. Agnès Roger, la directrice générale d'Arjowiggins Graphic, qui avait formulé une proposition de reprise de l'usine de Bessé-sur-Braye, avec par plusieurs cadres de l'entreprise, a retiré son offre, faute de financement.

Désormais, seule une offre est d'actualité, mais bonne nouvelle, elle concerne les trois sites mis en redressement judiciaire. Le groupe THLF basé en Angleterre conserverait 400 emplois à l'usine de Bessé-sur-Braye dans la Sarthe sur environ 570. Concernant le site de Greenfield situé à Château-Thierry dans l'Aisne, il sauvegarderait la totalité de l'effectif de 74 personnes et pour la papeterie du Bourray à Saint-Mars-la-Brière dans la Sarthe, il garderait 210 des 260 salariés, selon Le Courrier.

Le projet de THLF, présent sur le marché du papier, propose de spécialiser le site de Bessé dans le papier recyclé, d'après Le Point.

L'usine de Bessé-sur-Braye, la papeterie de Château-Thierry et le site du Bourray sont en redressement judiciaire depuis le 8 janvier (lire Les sites d'Arjowiggins officiellement en redressement judiciaire).

Aucune offre ne semble avoir été déposée pour la reprise du site de supports techniques Arjowiggins Rives lui aussi placé en redressement judiciaire et qui emploie une quarantaine de personnes.

Les autres candidats à la reprise des papeteries du groupe Arjowiggins ont jusqu'au 1er mars pour se faire connaître auprès du tribunal de Commerce qui devrait rendre sa décision le 6 mars.

Plus d'articles sur le thème