Le mois de novembre a été comme chaque particulièrement profitable aux imprimeries de livres. Les trois imprimeurs qui se partagent le marché — Floch, Normandie Roto, et CPI — ont vécu au rythme des prix littéraires et des tirages exponentiels qui s'en suivent. Une effervescence salutaire dans une période qui accueille peu de nouveautés.
Un Goncourt partagé entre 2 imprimeurs
À l'annonce, le 4 novembre, de la victoire au prix Goncourt de l'ouvrage de Jean-Paul Dubois Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon, paru aux éditions de l'Olivier, l'imprimerie Floch a fait réimprimer en urgence 100 000 exemplaires du livre.
Un prix Goncourt que l'imprimeur mayennais a partagé avec l'imprimerie Firmin-Didot, du groupe CPI. L'entreprise installée au Mesnil-sur-l'Estrée, près de Dreux, s'est elle aussi lancée dans la fabrication à l'annonce du résultat. Une bonne nouvelle puisque Firmin-Didot n'avait pas décroché le Goncourt depuis plusieurs années.
Les autres principaux prix
Le groupe CPI a de quoi se réjouir puisqu'il a également remporté le 4 novembre le prix Renaudot de l'essai avec Très cher cinéma d'Eric Neuhoff, chez Albin Michel. L'ouvrage est sorti des presses de l'imprimerie CPI Bussière à Saint-Amand-Montrond. Un tirage dont les chiffres exacts sont restés confidentiels.
C'est en revanche l'entreprise Normandie Roto Impression qui s'est chargé de la réimpression du prix Renaudot, décerné à Sylvain Tesson pour son roman La panthère des neiges, aux éditions Gallimard.
Le 8 novembre, c'est une autre imprimerie du groupe CPI, Brodard et Taupin, qui a pu se féliciter. Luc Lang a obtenu le prix Médicis pour son roman La tentation, aux éditions Stock. L'ouvrage était sorti cet été de l'imprimerie Brodard et Taupin à La Flèche. Le Prix Médicis génère une réimpression de plusieurs dizaines de milliers d'exemplaires.
