Brèves / Les petites infos de l'industrie des arts graphiques - 6 novembre 2020

Une imprimante piratée, de nouvelles ambitions pour l'Atep, les objectifs financiers de Bobst, une nouvelle gamme de produits chez UPM... Les petites infos de la semaine.

Une imprimante piratée imprime des menaces sur près de 500 feuilles

Mercredi 28 octobre, jour de l'attaque terroriste de la basilique Notre-Dame à Nice, les employés d'un magasin d'articles de papeterie près de Toulouse ont eu la désagréable surprise de découvrir qu'une de leurs imprimantes avait imprimé pendant la nuit des messages menaçants sur des centaines de pages, révèle le journal La Dépêche.
Environ 500 feuilles A4 portaient des inscriptions terroristes comme "La guerre ne fait que commencer, bien fait pour ta gueule Samuel Paty" ou "Vous vous moquez de notre religion, on vous coupe la tête, c'est assez simple". Et l'histoire s'est répétée le lendemain avec de nouvelles menaces portant cette fois sur le couple présidentiel.
Les vidéos surveillances du magasin ne montrant aucune intervention humaine lors de l'impression de ces messages suggèrent que l'imprimante en libre-service dans le magasin a été piratée. La police judiciaire de Toulouse a ouvert une enquête.

Sous l'impulsion de son nouveau président, l'Atep fait peau neuve

L'Association des techniciens de l'édition et de la publicité (Atep) change son logo. Cette nouvelle identité visuelle s'inscrit dans une démarche plus large de communication. Son nouveau bureau présidé par Richard Pelissero depuis le début de l'année souhaite en effet moderniser son image. Pour cela, l'association compte être présente sur les réseaux sociaux, organiser des webinaires sur différents sujets d'actualité et s'ouvrir à l'ensemble des métiers de la chaîne graphique.

Logos de l'Association des techniciens de l'édition et de la publicité avant et après.

Bénéfice avant intérêts et impôts dans le vert pour Bobst

Le constructeur suisse de machines d'emballages a présenté un bilan de l'activité de l'année écoulée et ses perspectives pour l'année 2020. Au premier semestre 2020, l'épidémie de Covid-19 a eu des "répercussions significatives sur le chiffre d'affaires" du groupe, puis l'activité s'est améliorée au troisième trimestre. Le groupe s'attend à un chiffre d'affaires annuel d'environ 1,3 milliard de francs suisses soit 1,2 milliard d'euros (contre 1,6 milliard de francs en 2019 soit 1,5 milliard d'euros).
Le bénéfice avant intérêts et impôts (EBIT) du groupe devrait être positif, même avant l'impact non récurrent favorable sur le résultat opérationnel (EBIT) d'environ 20 millions de francs, relatif à la vente de biens immobiliers en Amérique du Nord conclue en 2020. Et sur le long terme, Bobst maintient ses ambitions : un résultat opérationnel (EBIT) d'au moins 8 % et une rentabilité des capitaux investis (ROCE) d'au minimum 20 %.

Une nouvelle étape pour le groupe UPM

UPM a débuté la construction de sa nouvelle usine à Leuna, en Allemagne. C'est une grande étape pour le groupe papetier qui réalise 10,2 milliards d'euros de chiffre d'affaires : avec un investissement de 550 millions d'euros et plus de dix ans de recherche et développement, UPM produira, dans cette bioraffinerie, une nouvelle gamme de produits biochimiques 100 % à base de bois permettant de remplacer des produits à base de fossiles dans les plastiques, les textiles, les cosmétiques et les applications industrielles. La bioraffinerie devrait être opérationnelle d'ici la fin de 2022.
"La bioraffinerie de Leuna sera le noyau d'une entreprise de croissance entièrement nouvelle et de grande valeur et ouvrira des marchés totalement nouveaux pour UPM avec un grand potentiel de croissance pour l'avenir", déclare Jyrki Ovaska, vice-président exécutif de la technologie chez UPM. "La prise de conscience du changement climatique a accru la demande des clients pour des alternatives durables aux produits fossiles."
L'usine transformera le bois massif en bio-monoéthylène glycol (BioMEG) comme matière première pour les polyesters et les formulations d'antigel et en bio-monopropylène glycol (BioMPG) pour remplacer le MPG utilisé par exemple dans les bouteilles, les emballages, les textiles et les liquides de dégivrage.

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