Il ne fait pas bon être cadre chez Ricoh France

Les syndicats dénoncent la délocalisation d'un centre d'appels en Espagne et l'arrivée d'un logiciel de back office conduisant à la réduction de près d'un tiers de la population cadre.

Ricoh France sacrifie en effet environ 13 % de ses effectifs. La restructuration, rendue indispensable selon la direction par la baisse des prix, devrait concerner 338 postes, dont la moitié sont basés au siège de Rungis (Val de Marne, 94). Les suppressions de postes seraient à prévoir dans les dix huit mois. Elles sont assorties d'un certain nombre de modifications et de créations de postes.

L'annonce a été faite aujourd'hui au cours d'une réunion extraordinaire du comité d'entreprise du fabricant japonais de photocopieurs et presses numériques. Il s'agit officiellement de préserver la compétitivité d'une entreprise menacée par la tempête qui secoue le secteur depuis des années. La restructuration avait d'ailleurs déjà été à l'ordre du jour en 2010, et deux séries de suppressions de postes ont eu lieu depuis.

Les représentants du personnel comptent désigner un expert pour examiner plus en profondeur la restructuration envisagée et ses alternatives.

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