Fedrigoni fait machine arrière devant les portes de la Piazza Affari

Pour la seconde fois, le papetier italien doit renoncer à son entrée en bourse de Milan. Depuis le début de l'année, de nombreuses autres entreprises italiennes ont fait de même.

Le papetier italien Fedrigoni, au chiffre d'affaires de 809 millions d'euros, annonce renoncer à son projet d'introduction en Bourse.

Le groupe de Vérone explique cette décision par la détérioration des conditions de marché durant la période de son offre publique de vente (IPO) qui se terminait jeudi.

Cependant, il ajoute qu'une entrée en Bourse "demeure un objectif stratégique, notamment en vue de la forte appréciation et l'intérêt manifestés par les investisseurs italiens et internationaux".

Alors que la Consob, la Commission italienne des opérations de bourse, avait donné son approbation, Fedrigoni comptait mettre en Bourse jusqu'à 35 % de son capital. Le prix envisagé (5,50-7,00 euros) le valorisait à 654 millions d'euros en haut de fourchette.

C'est la seconde fois que Fedrigoni tente de passer les portes de la Piazza Affari. En 2011, il avait déjà fait une tentative, avant là aussi d'y renoncer.

Favini, un autre papetier italien, a également déposé un dossier d'introduction en Bourse de Milan, espérant de fait dégager des ressources pour se développer sur les marchés du luxe et de la mode.

Mais depuis le début du mois, trois autres sociétés ont déjà renoncé à des projets d'IPO, allongeant un peu plus la liste des prétendants à une cotation obligés de faire machine arrière.

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