Un passeport numérique des emballages pour améliorer le recyclage

Un projet baptisé HolyGrail 2.0 a pour objectif de faciliter et améliorer le taux de recyclage des emballages dans l'Union européenne via la technologie des filigranes numériques.

Les emballages seront-ils bientôt dotés d'un « passeport de recyclage numérique » ? C'est ce que souhaite l'Association européenne des marques (AIM), qui vient de lancer avec 88 entreprises et organisations du secteur de l'emballage le projet HolyGrail 2.0.

Ce projet a pour objectif de faciliter et améliorer le taux de recyclage des emballages dans l'Union européenne via la technologie des filigranes numériques.

Les filigranes numériques sont des codes imperceptibles, de la taille d'un timbre-poste, qui sont apposés sur la surface des emballages des biens de consommation. Ils peuvent contenir tout un tas d'informations comme l'origine du produit, le nom du fabricant, le type de matériau utilisé et la composition des multicouches, le caractère alimentaire ou non du contenant, etc.

Des emballages détectés par une caméra et triés automatiquement

Le but du projet est que l'emballage, une fois dans un centre de tri des déchets, soit détecté et décodé par caméra haute résolution grâce au filigrane numérique. Une fois détecté il pourrait être trié automatiquement sur la ligne de tri en fonction de ses attributs.

Un tel dispositif permettrait selon l'AIM d'obtenir des flux de tri plus précis, et donc un meilleur recyclage. La qualité des matériaux recyclés s'en trouverait améliorée. Il s'inscrit dans les objectifs européens définis par l'UE pour une économie circulaire.

Ce « passeport de recyclage numérique » peut également être utilisé pour apporter des informations au consommateur et renforcer la traçabilité des articles.

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