Smurfit Kappa s'engage sur de nouveaux objectifs environnementaux

Le groupe souhaite notamment abaisser d'ici 2030 ses émissions de CO2 de 55%, par rapport à 2005, dans l'ensemble de ses usines de papier et de carton.

Le fabricant d'emballages basé en Irlande Smurfit Kappa qui réalise 9 milliards d'euros de chiffre d'affaires a présenté aujourd'hui sa nouvelle feuille de route en matière de développement durable.

"Le développement durable a toujours fait partie de notre ADN, mais les préoccupations concernant la manière dont nous traitons notre planète, la manière dont nous créons un monde plus inclusif et soutenons une plus grande égalité entre nos communautés n'ont jamais été aussi importantes, déclare Tony Smurfit, PDG du groupe qui emploie 46 000 personnes dans le monde. Il faut faire davantage pour relever ces défis mondiaux. C'est pourquoi nous fixons de nouveaux objectifs plus ambitieux à court terme et à plus long terme".

Ces objectifs rassemblés sous le nom de Better Planet 2050 sont précis et mesurables. Ils "constituent une feuille de route pour obtenir des résultats à court, moyen et long terme" souligne le groupe.

Parmi ces nouveaux objectifs, le groupe s'engage à améliorer la qualité de l'eau retournée dans la nature en réduisant de 60 % la teneur en DCO (demande chimique en oxygène), d'ici 2025. "Depuis 2005, nous avons atteint une réduction de 35 %", indique le papetier.

Il vise également à réduire, d'ici 2025, de 30 % les déchets mis en décharge par tonne de produit fabriqué par rapport aux niveaux de 2013. Depuis 2013, il a réussi à baisser ce tonnage de 7 %.

Smurfit Kappa souhaite également abaisser d'ici 2030 ses émissions de CO2 de 55 % dans l'ensemble de ses usines de papier et de carton par rapport à 2005.

L'entreprise vise une série de mesures qui concerne ses salariés. Elle s'engage à réduire chaque année son taux global d'accidents enregistrables (TRIR) d'au moins 5 %. En 2019, il était de 0,84, soit une réduction totale de 17 % par rapport à 2018.

Elle a aussi pour objectif d'employer 25 % de femmes à des postes de direction, ce qui représente une augmentation annuelle de 2 % sur les trois prochaines années.

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