Heidelberg vient de signer le Pacte mondial des Nations Unies. Lancé en 2000, ce pacte entre le secteur privé et les Nations Unies est l'initiative la plus importante internationale de développement durable et de responsabilité sociétale des entreprises (RSE), avec 19 000 membres de 164 pays. Sur une base volontaire, "il a pour mission de stimuler le changement et promouvoir la durabilité des entreprises et encourager les solutions innovantes et les partenariats" indique le site internet de l'organisation.
Par cette adhésion, le constructeur allemand de presses et équipement d'impression appuie son engagement à aligner sa stratégie d'entreprise sur les dix principes de durabilité du Pacte mondial des Nations unies, qui concernent les droits de l'Homme, les normes internationales du travail, la protection de l'environnement et la lutte contre la corruption.
Objectif : la neutralité carbone sur tous les sites du groupe
"Nous considérons notre participation au Pacte mondial des Nations unies comme une étape logique dans nos efforts pour réduire au minimum notre empreinte environnementale tout au long de la chaîne de valeur dans notre secteur d'activité. Le groupe a déjà activement promu la protection de l'environnement et la responsabilité sociale dans le passé et renforcera encore ces efforts en devenant membre du Pacte mondial des Nations unies", a déclaré Ludwin Monz, PDG d'Heidelberg.
Le groupe allemand de 9500 salariés s'est déjà engagé à atteindre la neutralité carbone (au niveau scope 1 soit les émissions directes liées à la combustion et scope 2 soit les émissions indirectes de l'électricité) sur ses sites de production, de développement et de vente d'ici 2030.
En septembre dernier, la plus grande installation photovoltaïque du groupe a été mise en service sur le site Heidelberg d'Amstetten en Autriche.
