Koenig & Bauer Durst ouvre une nouvelle dimension sensorielle à l'impression
Un parfum de nouveauté souffle chez Koenig & Bauer Durst. Le constructeur allemand de presses d'impression affirme avoir conçu, en lien avec des parfumeurs et des chimistes, une technologie permettant d'imprimer des odeurs.
Des cartouches olfactives seraient intégrées à ses systèmes jet d'encre hautes performances. L'application serait multiple : une recette imprimée qui sent la lasagne chaude, une carte postale imprégnée d'air marin, ou encore un coffret de vin qui respire la baie noire. De quoi réveiller les nez (et les machines) du secteur.
Sensey mise sur l'impression sans support
A l'imprimerie Sensey, installée à Saint-Laurent-Blangy dans le Pas-de-Calais, on a décidé de se passer de support. L'annonce : une imprimante capable de projeter des documents directement dans l'air, sous forme d'hologrammes.
Les premiers tests seraient « prometteurs » et une commercialisation prévue en 2026. Plus besoin de papier, les documents flottent à vue d'œil. Une manière radicale de repenser l'impression — ou de s'en affranchir totalement. Reste à savoir comment on archive les nuages.
Sculpteo renonce aux machines pour l'artisanat
Chez Sculpteo, l'heure serait au grand retour du fait main. Le spécialiste de l'impression 3D annonce tourner le dos aux machines pour produire à la main, outil par outil.
Ciseaux à bois, limes et patience infinie deviendraient les nouveaux standards de précision. La publication évoque une « révolution artisanale » qui donnerait une touche plus humaine à la fabrication. Une main tendue aux métiers d'art... ou un clin d'œil bien affûté à l'univers numérique.
DS Impression recouvre la cathédrale de Strasbourg
En matière de grand format, DS Impression place la barre très haut. L'imprimeur strasbourgeois annonce avoir recouvert la cathédrale de Strasbourg dans le cadre d'une campagne pour Top Music. Rien que ça.
Un total covering visible uniquement sur rendez-vous et pour une journée. Un défi logistique autant qu'un manifeste visuel. Une opération qui force le respect… ou l'imagination, selon le point de vue.
Une encre qui découpe : Cutink revendique la finition sans contact
À Lille, la découpe sans lame prend une tournure inattendue. Trois chimistes affirment avoir inventé une encre qui découpe le papier à l'impression, dévoile Pascal Boulanger d'.
Baptisée Cutink, cette formulation réagirait à une combinaison UV + infrarouge pour trancher jusqu'à 7 mm d'épaisseur. La start-up 100'Filets promet une intégration simple : une cinquième couleur à ajouter, et les feuilles sortent prêtes, bords nets. Dentelles, microperfos, PVC… tout (ou presque) serait envisageable. L'armée et l'Élysée suivraient le dossier de près... ;)
