Society, le mag décalé de la presse écrite

Oui de nouveaux magazines papier sortent encore ! (Et marchent.)

Le sommaire du numéro un de Society donne une idée assez claire du contenu et du style éditorial de ce nouveau magazine.

En couverture, nous avons pêle-mêle : une enquête sur Victoria Beckam, papesse de la mode, Ross Ulbricht accusé par le FBI d'avoir créé l'ebay de la drogue, un entretien avec François Fillon, un reportage sur la plus grande croisière heavy métal du monde ou encore sur une série de meurtres aux Philippines qui touchent les chanteurs qui "massacrent" le tube de Frank Sinatra My Way.

Le premier numéro de Society, le "meilleur magazine du monde" selon ses éditeurs, est sorti le 4 mars. 114 pages pour 3,90 euros, tiré à 200 000 exemplaires.

Ce bimensuel est le dernier-né de So Press, le groupe de presse indépendant dirigé par Franck Annese.

So Press croit encore au papier et ça marche. "On a une culture web très développée, mais par contre, pour le récit et pour raconter des histoires, on a toujours préféré les raconter sur le papier, quand il s'agit d'histoires un peu longues ou qui nécessitent de l'enquête," explique Franck Annese, dans l'émission Médias Le Mag sur France 5.

Depuis 2003, So Press a lancé plusieurs titres dans un style toujours décalé par rapport au consensus actuel : le magazine So Foot "parle de foot, mais pas que, Sofilm de cinéma, mais différemment, Pédale ! de vélo, mais d'hommes avant tout, Doolittle, de parents, mais surtout de vrais enfants..." décrivent les créateurs.

3 500 personnes se sont abonnées à Society avant même son lancement, sans savoir à quoi aller ressembler le magazine, permettant ainsi sa création. Et huit abonnements à vie avaient été souscrits à la date de sortie du premier numéro (1 000 euros), une offre lancée peu comme une blague...

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