Les recettes publicitaires plombées par les élections

L'affichage digital, l'affichage transport, les imprimés sans adresse et la presse quotidienne nationale tirent leur épingle du jeu.

Au 1er trimestre 2017, les recettes publicitaires nettes des médias (médias historiques, courrier publicitaire, imprimés sans adresse) sont en baisse de -2,5 % par rapport au 1er trimestre 2016, d'après le bilan publié ce mercredi par l'Irep, France Pub et Kantar Media.

Une diminution attribuée à "l'attentisme" engendré par les échéances électorales, explique le rapport. Cependant, en intégrant les recettes publicitaires internet, la baisse du premier trimestre des médias historiques est moins marquée et affiche un recul d'environ 0,4 %.

Les segments qui tirent leur épingle du jeu sont : l'affichage digital (+12,4 % au 1er trimestre 2017 par rapport au 1er trimestre 2016), l'affichage transport (+9,5 %), les imprimés sans adresse (+1,9 %) et la presse quotidienne nationale (+1,2 %). Tous les autres médias sont en baisse.

Le marché publicitaire compte 31 050 annonceurs sur l'ensemble des médias. Concernant la dynamique des secteurs, la presse reste le média traditionnel qui attire le plus d'annonceurs (45 %), principalement sur les leviers digitaux qui captent 59 % des intervenants.

Prévisions 2017

Sur l'ensemble de l'année, les recettes des médias historiques et d'internet devraient progresser de +0,5 %. Des prévisions inférieures à celles faites en mars 2017 (+1,5 %).

L'ensemble marketing direct et promotion sera étal, et les médias propriétaires poursuivront leur forte progression à + 12 %. La progression de l'ensemble du marché publicitaire pour 2017 est donc estimée à + 1,1 %.

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