Le papetier Iggesund lance la carte sans contact ultra verte

Cette carte présenterait un meilleur taux de recyclabilité et un meilleur bilan carbone par rapport aux autres solutions sur le marché.

Le papetier suédois Iggesund lance une carte sans contact en carton, qui ne contient pas de plastique ni d'aluminium. Cette carte, qui serait la première solution de ce type à être commercialisée, présenterait ainsi une réduction des émissions de CO2 de 95 % par rapport à une carte conventionnelle en plastique.

Principalement en PVC, les cartes sans contact, dotées de la technologie RFID (Radio Frequency Identification), servent généralement de clés d'hôtel, de badges d'accès, de tickets de transport ou encore de cartes cadeaux. Elles sont souvent utilisées sur de courtes périodes, finissant dans la nature ou incinérées, souligne Iggesund.

"Les cartes sans contact qui sont aujourd'hui sur le marché ont le plus souvent avec des éléments en plastique et une antenne en aluminium - même si le support principal est parfois en carton, nous explique Thomas Janson, responsable du développement commercial chez Iggesund Paperboard.
La nouveauté avec cette solution est qu'elle est sans plastique et sans aluminium. L'antenne est imprimée sur un matériau en fibre et connectée à la puce de votre choix."

L'antenne est imprimée entre deux feuilles de carton Invercote Duo d'Iggesund, et à la place de l'aluminium, Iggesund utilise de l'encre conductrice, permettant de recycler la carte après utilisation pour la retransformer en pâte à papier.

Ces cartes, recyclables dans le flux traditionnel du papier, génèrent 0,55 gramme de CO2 contre 11,4 grammes pour une carte en PVC, ce qui représente une baisse des émissions carbone de 95 %.

Et Iggesund a testé la recyclabilité de ces cartes imprimées sur Invercote et a constaté que 94,3 % des fibres étaient récupérables contre 87,6 % pour une carte en carton avec une antenne en aluminium.

Cette solution en carton a un toucher similaire au plastique et est très résistante, selon le fabricant. "L'enjeu était d'utiliser la bonne technologie, le bon matériau et le bon procédé de transformation. La qualité se sent au toucher et la résistance de la carte convient au temps d'utilisation" précise Thomas Janson.

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