Jusqu'ici, Landa Digital Printing (LDP) n'avait pas pris la parole officiellement sur son avenir. C'est désormais chose faite. Le constructeur israélien de presses nanographiques a confirmé, le 1er octobre, la finalisation de son rachat par le fonds d'investissement Fimi, présenté comme le plus grand et le plus performant du pays.
Cette annonce intervient près d'un mois après la décision du tribunal du district central d'Israël qui avait validé l'offre de FIMI à hauteur de 80 millions de dollars, selon le journal israélien CTech. Le juge avait alors écarté le scénario d'une liquidation, jugée peu favorable pour les créanciers et destructrice d'emplois.
Landa précise la nomination de Richard Klapholz au poste de président exécutif aux cotés d'un nouveau conseil d'administration.
"Notre approche est pragmatique et à long terme : investissements ciblés, excellence opérationnelle et progrès constants et mesurables. L'industrie de l'impression a besoin de la technologie de pointe de LDP ; notre mission est d'exploiter son formidable potentiel" déclare le nouveau président.
De son côté, le directeur général, Gil Oron, met en avant un plan centré sur l'amélioration de la performance de ses presses, la disponibilité du service après-vente et la sécurisation des approvisionnements. Trois priorités qui doivent redonner confiance aux clients et partenaires après des mois de crise.
"Avec le soutien de Fimi, LDP est idéalement positionnée pour renforcer son infrastructure opérationnelle et sa présence mondiale, et pour accélérer l'innovation produit et sa rentabilité."
Le fondateur de la société, Benny Landa, se dit réjoui de cette reprise. Dans le communiqué, il se dit "heureux" que l'entreprise qu'il a fondée et la technologie qu'il a inventée puissent continuer à se développer.
