Presstalis industrialise le traitement des invendus

Le distributeur de presse vient d'ouvrir son sixième centre de traitements des invendus.

La dernière plateforme de traitements des invendus de Presstalis a été inaugurée. Après les plateformes de Villeparisis (Seine-et-Marne), Saint-Rambert (Loire), Metz (Moselle), Limoges (Haute-Vienne) et celle du Mans (Sarthe), le distributeur de presse quotidienne et magazines a ouvert son site des invendus de Rouen le 22 septembre dernier.

Le groupe souhaite assurer le flux retour des exemplaires invendus, depuis les magasins de presse jusqu'à soit leur restitution aux éditeurs de presse, leur destruction ou leur revente à la filière des vieux papiers.

470 000 exemplaires traités par jour

Cette nouvelle organisation du traitement des invendus est construite sur trois principes : massification, industrialisation et régionalisation. Les objectifs sont de réaliser des économies grâce à l'industrialisation du process et d'améliorer le taux et la qualité des contrôles grâce à la mécanisation de ces six plateformes régionales.

Auparavant les invendus étaient gérés par la cinquantaine de sites de gestion de flux aller. Ces sites traitent 15 000 exemplaires par jour. Désormais Presstalis traite 470 000 exemplaires par jour et compte atteindre un contrôle de 40 %.

Les différentes étapes du traitement des invendus

Pour traiter les invendus, Presstalis récupère tout d'abord les exemplaires des points de vente des dépôts puis les achemine vers l'une de ses plateformes.

Les journaux et magazines y sont contrôlés pour le compte des éditeurs et triés.

Certains sont renvoyés aux éditeurs et d'autres partient à la benne. Les exemplaires de la plateforme de Rouen sont revendus selon leur qualité à l'usine de Rouen du papetier UPM qui en fera de la pâte à papier.

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