Tahiti : L'imprimerie de la Dépêche ferme, 15 postes supprimés

Le groupe de communication de la Fautaua aurait décidé de sous-traiter l'impression de plusieurs journaux à son concurrent, la société Pacific Press, propriété du groupe de presse dirigé par Albert Moux.

Polynésie Française — Comme en Suisse, où le groupe de médias Ringier fermera son imprimerie d'ici fin 2018, la presse tahitienne réorganise ses activités d'impression et s'apprête à fermer une de ses plus anciennes unités.

L'annonce n'est pas officielle, mais selon le journal d'information Tahiti infos, le quotidien La Dépêche de Tahiti et ses magazines Tiki Mag et Le Gratuit de Tahiti ne seront plus imprimés en interne dès le mois de décembre.

Le groupe de communication de la Fautaua aurait décidé de sous-traiter l'impression de ses journaux à son principal concurrent dans la presse écrite, la société Pacific Press, propriété du groupe de presse dirigé par Albert Moux.

Impressions moins chères

Selon un délégué du personnel de La Dépêche cité par Tahiti Infos, ce transfert des activités permettra l'impression des supports "à un prix préférentiel comparé au coût en interne".

La Dépêche de Tahiti est le dernier quotidien payant en Polynésie Française.

Installée à Papara, l'imprimerie de Pacific Press a été inaugurée en juin 2015. Elle est équipée d'une rotative Goss Community une machine de 28 mètres de long, 9 mètres de hauteur et 5 mètres de large.

En ce qui concerne l'avenir des 15 salariés de l'imprimerie de la Dépêche, rien n'a encore été annoncé officiellement, mais selon les informations de Radio1, Dominique Leroy, le PDG du groupe, aurait promis qu'il n'y ait aucun licenciement, mais des reclassements dans les autres sociétés du groupe.

Lors de l'inauguration de la Rotative de Pacific Press en présence du Président de la Polynesie française.

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