Le papetier Canson passe à l'énergie biomasse

Luca Pelosin (à gauche), DG de Canson, et Damien Térouanne, DG délégué Engie Solutions © Engie Solutions

La nouvelle installation produira, à partir de 2026, 89 % des besoins de vapeur de l'usine à papier située en Ardèche.

Le projet de la nouvelle chaudière sur le fabricant de papier pour les beaux-arts Canson est officiellement lancé. Pour un budget de 6 millions d'euros, le papetier ardéchois de Saint-Marcel-les-Annonay installera une chaudière biomasse, conçue, installée et exploitée par Engie Solutions.

Actuellement le site Canson, qui produit environ 15 000 tonnes de papier par an distribué partout dans le monde et qui a dépassé les 100 millions d'euros en 2022, utilise une chaudière fonctionnant au gaz naturelle.

Une fois la construction finalisée en 2026, la chaleur du site, qui produit environ 15 000 tonnes de papier par an, proviendra d'une chaufferie biomasse d'une puissance de 5 MW, fournissant 89 % des besoins de vapeur de l'usine soit 31 GWh de chaleur utile par an sous forme de vapeur.
Le bois utilisé sera composé de 80 % de plaquettes forestières et 20 % de broyats de palettes, approvisionnés localement. Cette consommation biomasse devrait éviter l'émission de près de 5 715 tonnes de CO2 d'origine fossile par an.

"Le groupe Fila et Canson sont engagés pour se rendre le plus durable possible. Nous avions d'ailleurs annoncé notre forte volonté d'investir sur des projets durables, lors de la visite de notre ministre du Travail, de la Solidarité et de l'Emploi, Olivier Dussopt, le 2 septembre 2022, rappelle Luca Pelosin, directeur général de Canson et COO du groupe italien Fila dont Canson fait partie depuis 2016.
Pour ce faire, nous avons choisi de renforcer notre collaboration avec un de nos importants partenaires, Engie Solutions, qui nous a apporté son expertise et son aide pour développer notre projet de décarbonation via l'implantation d'une chaudière biomasse pour la production de vapeur sur notre site papetier situé à Saint-Marcel-les-Annonay."

Cette nouvelle infrastructure a été financé à hauteur de deux millions d'euros par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe).

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