STF Imprimeries revoit le fonctionnement énergétique de ses lignes offset rotatives. En collaboration avec le constructeur néerlandais Contiweb, le groupe dans l'impression offset rotative engage la mise à jour de sept sécheurs à air chaud répartis sur ses sites de Toul (Meurthe-et-Moselle), Pacy-sur-Eure (Eure), Reyrieux et Pusignan (Ain et Rhône). L'opération repose sur l'activation d'un mode dit Opération à un Seul Brûleur, permettant de désactiver la chambre de combustion supérieure lorsque les travaux le permettent.
Jusqu'à un tiers de consommation de gaz en production
Ce mode réduit la consommation de gaz jusqu'à 33 % en phase de production et jusqu'à 50 % en veille, selon les données techniques communiquées par Contiweb. L'air chaud généré par la seule chambre inférieure suffit alors à assurer le séchage des deux faces du support, sans compromis sur la qualité. La bascule entre les modes s'effectue depuis le panneau HMI des sécheurs.
Cette optimisation correspond à une évolution du portefeuille de commandes, comme le confirme José Rodrigues, directeur technique du groupe : "Notre mix de travaux d'impression a évolué, et beaucoup d'entre eux ne nécessitent plus une capacité de séchage complète. En mode Opération à un Seul Brûleur, nous prévoyons d'importantes économies de gaz, réduisant ainsi nos coûts et notre dépendance aux énergies fossiles. C'est un double avantage, tant économique qu'environnemental."
Un investissement amorti en moins d'un an
Le projet bénéficie d'un accompagnement via les certificats d'économie d'énergie (CEE), proposés par les fournisseurs d'énergie pour soutenir les démarches de performance énergétique. Cette aide ramène la période de retour sur investissement à moins d'un an, selon STF Imprimeries.
Contiweb assure par ailleurs un suivi à distance des équipements modernisés et propose un accompagnement personnalisé sur la base des données collectées. L'objectif est de favoriser une exploitation rationnelle de l'énergie, adaptée aux configurations de tirage, dans un contexte où la sobriété énergétique devient un enjeu économique autant qu'environnemental ?