Le constructeur américain HP Inc. va supprimer entre 50 et 90 postes en Israël, selon les informations relayées par les médias économiques nationaux Globes et Calcalist. Sa filiale locale, qui regroupe environ 2 500 salariés, est principalement structurée autour de la technologie d'impression HP Indigo, créée en 1977 par l'Israélien Benny Landa et cédée à HP en 2001. Cette nouvelle coupe s'inscrit dans une réorganisation mondiale engagée fin 2022 parle fabricant de presses et d'imprimantes, alors que le secteur technologique entrait dans une phase de ralentissement.
Présenté à l'origine comme un plan de suppression de 7 000 emplois, ce programme a depuis été étendu à 9 000 licenciements à l'échelle du groupe. HP compte ainsi réduire les coûts de 300 millions de dollars avant la fin de l'exercice fiscal, en octobre. Environ 2 000 licenciements ont déjà été réalisés depuis, dans plusieurs pays et sans ciblage spécifique de division.
En Israël, les effectifs sont restés globalement stables, oscillant entre 2 400 et 2 500 personnes ces deux dernières années. Mais la structure n'échappe aujourd'hui plus aux coupes décidées au siège, sans distinction de département, selon les éléments communiqués par la presse économique israélienne.
Sur le plan financier, HP affiche des résultats en demi-teinte. Le chiffre d'affaires du troisième trimestre a progressé de 3 %, mais le bénéfice net s'établit à 763 millions de dollars, contre 640 millions un an plus tôt, soit une progression de 19 %. En parallèle, le flux de trésorerie disponible s'est amélioré, atteignant 1,5 milliard de dollars, soit une hausse de 13 % sur un an.
Sollicité par les médias, le groupe n'a pas souhaité commenter ces informations.