Efficacité optimisée à l'imprimerie Rollin (41) avec la Versafire et son DFE

L'imprimerie est dirigée depuis 1992 par Antoine Rollin, fils du fondateur qui a créé l'entreprise en 1954.

L'imprimerie familiale de Loir-et-Cher a baissé ses coûts, élargi sa gamme de produits, simplifié la production tout en augmentant sa réactivité depuis l'arrivée de la presse numérique Heidelberg Versafire CP 130 dotée du DFE. Son directeur nous explique comment.

Située à Blois, Rollin Imprimeur emploie 16 personnes et réalise un chiffre d'affaires de 2,5 millions d'euros avec une répartition de 80 % de travaux traditionnels et 20 % en numérique. Pour jouer la carte de la complémentarité des deux technologies, elle est équipée en offset d'une presse Heidelberg CD 102 5 couleurs plus vernis et en numérique, jusqu'à mars 2016, d'une HP Indigo. Mais l'imprimeur souhaitait améliorer son activité en renouvelant sa machine digitale.

Antoine Rollin, directeur et fils du fondateur, avait pour cet investissement deux critères principaux : un coût d'exploitation moins élevé et une plus grande rapidité de production. Il opte alors pour la gamme numérique de Heidelberg et choisit la Versafire CP 130 (ex-Linoprint CP 130) avec le contrôleur DFE (Prinect Digital Front End), d'un module d'agrafage en ligne, d'une sortie haute pile pour le traitement semi-industriel des commandes et d'un magasin additionnel permettant la réalisation de documents trois volets jusqu'à 700 mm en recto/verso.

Rapidité et simplification de la production

Si la qualité d'impression est excellente, "son point fort est sa rapidité" affirme l'imprimeur après six mois d'utilisation. La presse CP 130 atteint une vitesse de production de 130 pages/min A4 ou 4400 pages recto A3/heure.

"L'autre avantage de cette machine est qu'elle est connectée au flux avec le DFE. Le DFE nous permet d'avoir le même pré-presse et le même type de préparation. À partir du pré-presse, nous pouvons envoyer très facilement les fichiers sur la presse numérique ou sur l'offset. Nous avons un flux unique. C'est le même type de rip, les mêmes calibrations colorimétriques... Cela simplifie énormément le travail. Il n'y a presque plus d'opérateur sur la machine numérique. Nous gagnons un demi-poste, ce qui n'est pas négligeable."

Il poursuit : "Nous avons simplifié le fonctionnement dans l'entreprise grâce au DFE et grâce à la machine. Son point fort est sa rapidité et le DFE permet d'amplifier ça".

De nouveaux produits proposés

L'imprimerie propose également désormais de nouveaux produits. "Nous avons maintenant la possibilité de faire des enveloppes et des documents jusqu'à un format jusqu'à 32 sur 70 grâce au mode bannière. Sortir 1000, 2000 ou 3000 enveloppes en quadri ne pose aucun problème. Et si un client nous demande 1000 dépliants trois volets pour le lendemain, maintenant nous pouvons le faire facilement."

Il précise : "Ce sont des petites parts de notre marché, mais cela permet de fidéliser nos clients et ne pas surmarger sur des petits produits."

Une baisse des coûts d'exploitation

Et en plus d'avoir gagner un demi-poste, éliminer de la sous-traitance, Antoine Rollin a pu baisser certains de ses tarifs. Il explique : "Sur la machine Heidelberg, il n'y a pas de coûts de maintenance alors que sur la machine HP, ces coûts étaient onéreux."

"Nous avons simplifier la gestion de production, baisser les coûts et nous pouvons répondre à plus de demandes", se félicite-t-il.

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