C'est devenu tout un art et les procédures sont claires : il faut avoir une visibilité dans la sphère numérique, et y être crédible, ce n'est plus seulement un plus mais une obligation, et il n'est pas évident que sans le numérique, le papier aurait plus de lecteurs.
La presse en général a pris acte de cette évolution et se positionne comme elle peut en ligne, parfois de manière précipitée. La presse gratuite n'échappe pas à ce diktat. C'est ce que vient d'entériner Metro, devenant Metro-news pour plus de visibilité sur le Net.
Toutefois, si la nouvelle identité du gratuit assure un accès plus direct à ses lecteurs, elle ne le dispense pas de se soucier de sa bonne santé financière : pour assurer des marges publicitaires devenues difficiles à conserver, Metro-news table sur son partenariat commercial avec MyTF1News. Ses résultats s'améliorent comparativement aux chiffres de l'année 2012, mais le marché publicitaire de manière globale, qui procure à la presse en général moins de recettes qu'auparavant, reste frileux.
Les titres de presse gratuite en France se positionnent dans le numérique
Depuis hier, le journal s'appelle Metro-news pour se mettre au diapason du site Web du même nom.
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