Google passe à l'action contre les éditeurs allemands

En réponse aux attaques des éditeurs, Google a choisi de supprimer les points litigieux.

Google a décidé de contre-attaquer. En juin, des éditeurs de presse allemands ont porté plainte contre Google et d'autres moteurs de recherche pour non-respect de la propriété intellectuelle. Ils souhaitent que l'utilisation par les moteurs de recherche de leurs phrases d'attaque et de leurs photos soit rémunérée, en particulier sur le service Google Actualités.

Mercredi le patron de Google Allemagne, Philipp Justus, a annoncé, dans un billet de blog, qu'il amputerait les résultats des recherches de ces éditeurs :

″Nous ne montrerons plus les premières lignes de l'article (snippets) et les images miniatures (thumbnails) de sites Internet connus comme Bild.de, Bunte.de ou Hoerzu.de, et de chaque éditeur représenté par VG Media. Pour ces pages, nous allons seulement afficher le lien vers l'article et son titre.″

Les éditeurs regroupés sous le collectif VG Media, se basent sur la loi allemande qui stipule que seuls "de petits extraits de textes" peuvent être utilisés gratuitement. VG Media comprend notamment les éditeurs Axel Springer (Bild, Die Welt), Burda (Focus), Madsack ou encore Funke.

Le patron de Google Allemagne se défend : ″Chaque mois, nous permettons plus d'un 500 millions de clics vers des sites d'information allemands.

Il souligne également que les éditeurs allemands ont reçu un milliard d'euros ces trois dernières années grâce à ses outils publicitaires.

″Nous regrettons vraiment cette approche juridique, puisque chaque éditeur peut lui-même et à tout moment décider si et comment son contenu est affiché par nos services.″

Au total, près de 250 sites de médias (presse, radio, TV) seront touchés par ces restrictions.

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