Nice-Matin connait son repreneur

Placé en redressement judiciaire depuis fin mai, le groupe de presse appartient désormais aux salariés.

Aujourd'hui, le tribunal de commerce de Nice a rendu sa décision concernant la vente du groupe Nice-Matin. Il a choisi le projet des salariés.

Les salariés sous une société coopérative d'intérêt collectif (SCIC) soutenue financièrement par Bernard Tapie, sont maintenant actionnaires du groupe de presse, dont Hersant Media était l'actionnaire majoritaire.

Leur projet prévoit 159 départs volontaires sur environ 1100 salariés.

Pour convaincre le tribunal, la SCIC avait besoin de fonds. Déterminés et énergiques, les salariés sont parvenus à rassembler 14,2 millions d'euros.

Huit millions d'euros sont des promesses de vente à l'homme d'affaires Bernard Tapie : le propriétaire de la Provence et de la moitié de Corse-Matin va racheter l'autre moitié du quotidien corse et des bâtiments de plusieurs agences.

400 salariés ont également versé leur 13e mois dans ce projet. Cela représente 2,3 millions.

Et la SCIC a reçu 460 000 euros de dons, récoltés par un site internet et une vente aux enchères.

Le tribunal a écarté les deux autres offres concurrentes : celle du géant des médias belges, Rossel, qui prévoyait 376 départs, et celle de Georges Ghosn, ex-propriétaire de France-Soir.

C'est un proche de Bernard Tapie, Robert Namias, ancien cadre du groupe TF1, qui va devenir le président du directoire du nouveau Nice-Matin.

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