L'imprimerie Sego (95) en difficulté demande le redressement judiciaire

L'une des plus grandes imprimeries de France (près de 40 millions de chiffre d'affaires) a besoin de l'aide du tribunal de Commerce.

L'imprimerie Sego du groupe Sego vient de demander, aujourd'hui vendredi, son placement en redressement judiciaire devant le tribunal de Commerce de Pontoise dans le Val-d'Oise.

Située à Taverny, l'imprimerie spécialisée dans la presse magazine emploie environ 210 salariés.

La direction n'a pas souhaité s'exprimer sur cette démarche. Mais selon une source interrogée par GraphiLine, une déclaration de cessation de paiements a été déposée aujourd'hui et la réponse du tribunal devrait être connue la semaine prochaine.

À l'issue de l'audience, l'entreprise devrait être placée en redressement judiciaire (ou directement en liquidation, mais cette dernière option est peu probable). Un administrateur judiciaire sera alors nommé et les paiements et créances suspendus le temps de la période d'observation dont le tribunal devrait déterminée la durée. Lors de cette période d'observation, l'entreprise devra se réorganiser afin de retrouver une situation saine.

L'imprimerie Sego a réalisé en 2014 un chiffre d'affaires d'environ 39 millions d'euros, un résultat à peu près stable depuis 10 ans, mais a connu des baisses de volumes importantes.

Le groupe Sego compte huit entreprises qui couvrent toute la chaîne graphique, du prémédia au routage. Parmi elles l'imprimerie du même nom, et c'est elle qui est concernée par cette procédure, et non le groupe Sego entier.

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