Le Parisien ne sera plus imprimé à Saint-Ouen

Une du dernier Parisien imprimé à Saint-Ouen

Un mois après la fermeture de l'imprimerie du Monde à Ivry, c'est au tour du journal Le Parisien de fermer son imprimerie historique à Saint-Ouen.

Cette fermeture programmée depuis plusieurs mois intervient "dans un contexte de surcapacité des imprimeries en Ile-de-France", a indiqué le groupe Amaury, éditeur du Parisien et de L'Equipe. L'imprimerie de Saint-Ouen a fermé ses portes ce vendredi 2 octobre. Le dernier Parisien imprimé à Saint-Ouen qui est paru samedi 3 octobre a été tiré à 241 959 exemplaires. Une première rotative avait déjà été fermée en juillet dernier.

Le journal continue cependant à être imprimé en Ile-de-France. Le Parisien et L'Equipe sont désormais imprimés sur les rotatives du groupe Amaury, à Mitry-Mory (Seine-et-Marne) et Aujourd'hui en France est sous-traité au groupe Riccobono à La Courneuve (Seine-Saint-Denis). Grâce à cette fermeture, le groupe Amaury espère économiser plusieurs millions d'euros par an, a indiqué l'AFP. En 5 ans, les tirages des principaux quotidiens ont baissé d'environ 30 %, entrainant ainsi une surcapacité des imprimeries en Ile-de-France.

Un site historique

L'imprimerie de Saint-Ouen avait ouvert en 1998 sur le site d'une imprimerie qui existait déjà depuis 1975. C'était la plus ancienne imprimerie du groupe (qui en possède encore trois, à Mitry-Mory, Toulouse et Lyon). C'est autour du site de Saint-Ouen qu'avaient été installés la rédaction du Parisien et le siège du groupe Amaury.

En mai dernier, Amaury avait annoncé être entré en négociation exclusive avec LVMH pour le rachat par ce dernier du titre Le Parisien et Aujourd'hui en France. LVMH, numéro un mondial du luxe, a déjà racheté en 2007 le groupe Les Echos comprenant le quotidien économique Les Echos, Radio Classique, et les magazines Investir et Connaissance des Arts.

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