Obsolescence des matériels : Conclusion du dossier

Que faut-il conclure de tout ce qui vient d'être dit ? Que le surcoût pour l'entreprise du renouvellement d'un équipement obsolète pour une évolution technique attractive et intéressante n'est pas seulement représenté par les coûts liés à l'acquisition de la machine.

Que faut-il conclure de tout ce qui vient d'être dit ?

Que le surcoût pour l'entreprise du renouvellement d'un équipement obsolète pour une évolution technique attractive et intéressante n'est pas seulement représenté par les coûts liés à l'acquisition de la machine. Si on entend mettre vraiment cet investissement à profit, il faudra répondre à des exigences internes incontournables.

A savoir : la formation des personnels concernés par l'acquisition des nouvelles compétences, le changement de l'organisation (incluant de nouvelles équipes et des locaux éventuels), les moyens de stockage et de logistique, une action commerciale renforcée, voire réorientée, des équipements supplémentaires induits dans la chaîne de production, d'incontournables campagnes de communication, internes et externes, et pas seulement en terme d'image, etc.

Tous ces surcoûts sont quantifiables, mesurables. Ces calculs peuvent aboutir, ainsi, non au remplacement d'un matériel dit obsolète, mais à l'intensification des flux de production dans leur ensemble, en considérant toutes les dimensions concernées : ressources humaines, ressources financières, prévisions -sérieuses !- du marché, sous-traitances, co-traitances et alliances, etc. Regardez les constructeurs automobiles.

Ils suivent admirablement bien ce principe d'une rationalité capitalistique éclatante. Pourquoi serait-ce différent pour un imprimeur ? S'il sous-traite 20% de sa production et que, demain, le marché s'écroule, il préservera sa marge de manœuvre, sa marge bénéficiaire, et peut-être ses emplois. Qu'en pensez-vous ?

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