Savoir-faire / Les étiquettes noeud de Coca-Cola, un savoir-faire unique et européen

L'imprimeur Eshuis à l'origine de la production à grande échelle de ces étiquettes nous dévoile quelques secrets de fabrication...

Depuis plusieurs années, les bouteilles Coca-Cola de l'édition de Noël sont ornées d'une étiquette spéciale : en apparence classique, la bande rouge se transforme en un nœud digne des plus beaux emballages cadeaux des fêtes de fin d'année. Derrière cette étiquette amusante se cache un long processus de développement comprenant de nombreux points techniques.

Une production manuelle remplacée par la production industrielle

Imaginés par l'agence de publicité Ogilvy & Mather Colombia, ces rubans sont apparus pour la première fois sur les bouteilles de la boisson pétillante lors des fêtes de fin d'année 2012 en Colombie. Elles étaient alors appliquées à la main sur les contenants en plastique, avec un coût exorbitant : 16 dollars !

Coca-Cola s'est alors tourné vers l'imprimeur d'étiquettes et d'emballages hollandais Eshuis. Et après 18 mois de recherche et développement, l'entreprise a surmonté tous les défis techniques d'une production à grande échelle, notamment en mettant au point une machine spéciale pour cette étiquette-nœud. Eshuis est, depuis, le seul et unique producteur de cette étiquette de Noël au monde.

Les bobines sont imprimées en héliogravure par l'imprimeur allemand Constantia Flexibles et Eshuis produit les étiquettes qui sont ensuite livrées aux conditionneurs.

Trois couches de PP pour cette étiquette-ruban

"C'est une étiquette très complexe et sa production a posé de nombreux défis", nous confie Claudia Platvoet, responsable des relations publiques du groupe Eshuis.

L'étiquette se compose en fait de trois couches de polypropylène (PP). Et chaque couche et la colle doivent être appliquées en repérage. Les trois composants sont ensuite assemblés sur la machine spécialement développée par Eshuis.

"C'est aussi un matériau qui se déchire et se colle facilement. La reproductibilité de la qualité de nombreux aspects techniques pendant les trois mois de fabrication est également une difficulté."

L'étiquette composée des trois couches doit être traitée à l'embouteilleur, à la même vitesse que celle utilisée avec les étiquettes normales.
"Et ce ne sont que les plus gros défis !", souligne Claudia Platvoet.

Pour l'édition 2019, Eshuis réalise un tirage de 100 millions d'étiquettes pour le marché du Japon. Et un défi a été ajouté : l'impression d'un code unique sur le fin ruban à tirer des nœuds qui permet d'accéder à de la musique en ligne.

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