Risque chimique à la papeterie Arches : deux cuves suspectes mobilisent les secours

Une intervention d'envergure a eu lieu à la papeterie Arches après la découverte de cuves chimiques déformées. Pompiers spécialisés et gendarmes ont sécurisé la zone et mené des analyses.

Un important dispositif de secours a été mobilisé le mercredi 5 mars 2025 à la papeterie Arches dans les Vosges, après la détection d'une anomalie sur des cuves contenant des substances chimiques. Plus d'une trentaine de pompiers, dont des spécialistes des risques chimiques, ainsi que des gendarmes, ont été dépêchés sur place afin d'évaluer la situation et d'assurer la sécurisation des lieux.

Des cuves anormalement gonflées

L'alerte a été donnée en début d'après-midi après la réception de deux cuves d'une capacité d'un mètre cube chacune, contenant des solvants industriels. Selon les informations relayées par Vosges Matin, les récipients présentaient un gonflement inhabituel, suscitant des inquiétudes quant à une potentielle réaction chimique.

Les salariés de la papeterie spécialisée dans les papiers décoratifs appartenant à Munksjö et dans les papiers d'art et d'édition du groupe Fila ont rapidement alerté leur direction, qui a pris contact avec le fournisseur des solvants. Ce dernier a confirmé qu'une telle déformation n'était pas normale et nécessitait une évaluation immédiate.

Un périmètre de sécurité de 50 mètres établi

Dès l'arrivée des secours, un périmètre de sécurité de 50 mètres a été mis en place autour des cuves suspectes situées à l'extérieur. Malgré ces mesures de précaution, l'activité de la papeterie n'a pas été interrompue et aucun employé n'a été évacué, d'après France 3 Régions.

Les pompiers ont procédé à des relevés et des analyses afin de déterminer la nature du risque potentiel. Après vérifications, aucune fuite ni émanation toxique n'a été détectée. Les premières analyses ont révélé qu'il n'y avait pas de réactions chimiques en cours et que, a priori, elles ont peut-être chauffé, ce qui aurait pu provoquer une dilatation.

Les deux cuves ont été restituées à la papeterie, qui pourra les utiliser comme habituellement, selon Vosges Matin.

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