UPM veut fermer la production d'étiquettes du site de Nancy

UPM Adhesive Materials a annoncé son intention de mettre fin à la production sur son site de Nancy. Jusqu'à 82 personnes pourraient être concernées par ce projet, alors que l'usine ne serait maintenue qu'en tant que plateforme de distribution.

La nouvelle vient de tomber : UPM Adhesive Materials annonce vouloir cesser la fabrication de matériaux pour étiquettes de son usine de Nancy en Meurthe-et-Moselle. Le site, qui resterait actif uniquement pour la distribution vers l'Europe de l'Ouest, verrait disparaître toute activité de production.

La direction de la division du groupe finlandais UPM-Kymmene explique, dans son annonce, que cette décision s'inscrit dans un contexte de "surcapacité résultant de l'évolution exceptionnelle du marché ces dernières années". Le fabricant d'étiquettes souhaite concentrer la fabrication sur des usines jugées plus compétitives. Mais derrière ces arguments économiques, ce sont jusqu'à 82 salariés sur environ 180 personnes qui se retrouvent menacés par ce projet de centralisation.

"Ces changements prévus visent à soutenir notre croissance en améliorant la rentabilité globale de nos opérations et en maximisant les synergies. En centralisant la production vers des usines plus compétitives en termes de coûts, nous améliorerons également la rentabilité et la qualité de nos produits", déclare Tim Kirchen, vice-président exécutif d'UPM Adhesive Materials.

Le site de UPM Raflatac de Nancy conserverait son rôle de plateforme de distribution "afin d'offrir un service et des délais de livraison optimaux à ses clients d'Europe occidentale".

Aucune précision n'a encore été donnée sur le calendrier.

Plus d'articles sur le thème