La KBA Rapida après 6 mois d'utilisation chez Escourbiac (81)

L'arrivée de la nouvelle machine à l'imprimerie Escourbiac avait nécessité de gros préparatifs et un investissement de 2,4 millions d'euros. Six mois après, rien n'est à regretter.

Installée à Graulhet dans le Tarn, l'entreprise familiale Escourbiac, qui emploie 40 personnes pour un chiffre d'affaires de 6 millions d'euros, est spécialisée dans la fabrication de livres photo de grande qualité.

En septembre dernier, nous vous annoncions que cet imprimeur venait de recevoir une nouvelle presse offset KBA, une Rapida 106 huit couleurs HR-UV, qui remplace deux KBA moyen format plus anciennes (lire ici l'article).

Cette nouvelle presse équipée de la technologie de séchage HR-UV était, pour Philippe Escourbiac, le dirigeant, une évolution logique : "Comme nous imprimons beaucoup de livres, une huit couleurs s'est naturellement imposée et la technologie HR-UV est parfaitement adaptée à nos travaux souvent très chargés sur papier offset."

Dotée du changement de plaques automatiques FAPC, du dispositif de rectification latérale automatique des feuilles DriveTronic SIS et du système de mesure et de régulation en ligne des encrages QualiTronic ColorControl, la machine imprime jusqu'à 18 000 f/h en ligne et 15 000 f/h en recto verso.

Après six mois d'utilisation, le bilan est très positif.

Des prix en baisse

Désormais l'imprimerie peut proposer une offre plus compétitive, avec des baisses de prix non négligeable, grâce à ses calages beaucoup plus rapides.

De plus, grâce à la technologie de séchage des encres UV, l'imprimeur a pu proposer de nouvelles offres : ″Les résultats sont incomparables sur du papier très ouvert, comme les offset ou certains bouffants. Et en même temps, on peut imprimer sur des supports très fermés jusqu'à du Priplak, c'est-à-dire du plastique, ou du calque... ça ne pose plus aucun problème !" se félicite Alain Escourbiac, responsable commercial de l'entreprise.

Une qualité incomparable

Désormais, "il n'y a plus cet impondérable qu'il y avait chez les imprimeurs : quand un client est au bon à rouler, il signe une bonne feuille, et puis en séchant l'encre pénètre dans le papier et quand on le livre, ça ne correspond pas à ce qu'il avait signé. Là ça n'existe plus."

Il est impossible d'estimer correctement la part de nouveaux clients gagnés seulement grâce à cette nouvelle presse. Mais l'imprimerie a bien pu travailler avec la Réunion des Musées Nationaux pour produire le catalogue de la prochaine exposition Jean-Paul Gaultier au Grand Palais. Et avec la Rapida 106 HR-UV, le résultat est différent : "Les forts taux d'encrages auraient nécessité un vernis de protection, mais avec les encres UV ça n'a pas été nécessaire."

"La nouvelle Rapida 106 nous a permis de gagner non seulement en rentabilité, mais aussi en qualité et flexibilité en termes de support. Nous obtenons des contrastes de couleurs inégalés et des noirs très denses," résume le directeur.

Son frère Alain conclut : "La productivité qu'on nous avait annoncée meilleure, s'est révélée largement à la hauteur de ses promesses. Côté qualité d'impression : on nous avait prévenus, nous avions vu et nous avons été agréablement surpris !″

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