L'AlphaJET, l'usine d'impression 4.0 selon MGI

Plein feux sur l'AlphaJET de MGI, solution d'impression et de finition au concept révolutionnaire.

Au salon All4Pack Paris 2018, MGI a dévoilé son "gros bébé" comme il l'appelle. Pour la première fois en France, le constructeur a présenté en détail l'AlphaJET, une solution numérique circulaire. Inspirée des tables à plat, cette solution transporte le papier sur un chariot et en suivant un circuit circulaire, et non pas linéaire.

"C'est une machine révolutionnaire pour l'industrie de l'imprimerie, assure Nicolas Venance, directeur marketing de MGI. Ce n'est pas une presse au sens traditionnel du terme, c'est un centre d'impression intégré : l'AlphaJET ne réalise pas qu'une seule opération de production d'un imprimé, elle regroupe toutes les différentes étapes sur une chaîne unifiée. C'est une vraie innovation !" 

Nicolas Venance, directeur marketing de MGI, et Clémence Mathieu, communication de MGI lors de la présentation de l'AlphaJET à ALL4PACK Paris 2018.

Six opérations d'impression et de finition en une seule 

Cette machine est basée sur un concept tout-en-un et regroupe sur une même machine l'impression CMJN et blanc, le vernis (vernis à plat, vernis sélectif, vernis en relief), la dorure à chaud, l'impression d'hologrammes, et l'électronique imprimée (comme des antennes RFID, NFC ou des circuits compatibles avec des écrans OLED souples).

"Le travail est simplifié : au lieu de devoir faire passer les feuilles d'une machine à l'autre, l'ensemble des étapes est intégré sur une seule machine. La surface au sol est réduite (à 150 m2, NDLR) et le nombre d'opérateurs nécessaire passe de 3/4 à un seul."

L'AlphaJET plus efficace que le traditionnel jusqu'à 40 000 feuilles

La vitesse de l'AlphaJET est de 1 800 B1/heure avec toutes les étapes.

Louis Gautier, vice-président recherche et développement de MGI, explique : "Sur un même job, jusqu'à 40 000 feuilles, notre solution numérique est plus efficace qu'une solution traditionnelle grâce à la suppression des temps intermédiaires entre chaque étape de production d'un imprimé."

Il poursuit : "C'est une vraie rupture : on arrive dans une ère où le numérique est capable de remplacer le traditionnel, et même sur des jobs de gros volumes."

Comment fonctionne l'AlphaJET de MGI ?

Les feuilles sont positionnées sur des plateaux aspirants mus par un moteur électromagnétrique. Chaque plateau transporte une feuille B1 ou deux feuilles B2 ou trois feuilles A3. Chaque chariot est automatiquement calé à la volée grâce au SmartScanner AIS de MGI.

Le margeur se situe à gauche et la recette à droite. Le papier, s'il nécessite plusieurs passages en presse, circule sans s'arrêter sur les rails sans passer par ces deux points.

Les feuilles passent dans les groupes imprimants et anoblissants (une ou plusieurs fois si nécessaire par exemple l'hologramme nécessite deux passes) et sortent au niveau de la recette avec toutes les étapes réalisées. Le nombre de chariots s'adapte aux besoins des clients et peut monter jusqu'à 14.

1600 dpi avec possibilités de réaliser des applications alimentaires

L'AlphaJET est aussi la première machine à être équipée de la technologie d'impression DuraLink de Memjet. Ces têtes d'impression permettent une résolution de 1600 dpi par encre aqueuse compatible avec des applications alimentaires.
Et alors que la majorité des presses jet d'encre n'ont qu'une seule buse par point imprimé, MGI a mis le paquet pour supprimer les problèmes de buses bouchées : ces nouvelles têtes d'impression ont quatre niveaux de redondance, c'est-à-dire que pour chaque point à imprimer, elles sont dotées non pas d'une buse seule, mais de cinq (sollicitées de manière aléatoire).

Tous les substrats à plat, comme le papier, le carton plat, le carton ondulé, mais aussi le bois, le PVC ou le PET et tout autre support en feuille, sont gérés par l'AlphaJET.

L'AlphaJET sera commercialisée à partir du troisième trimestre 2019.

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