Une sénatrice demande au Premier ministre de soutenir la reprise d'Arjowiggins Security

Les potentiels repreneurs sont toujours en lice près d'un an après la liquidation de la papeterie.

Le sort de l'ancienne papeterie Arjowiggins Security à Jouy-sur-Morin (77) n'est toujours pas scellé. Près d'un an après sa mise en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Nanterre, deux projets de reprise sont toujours portés par d'anciens salariés : le projet Padec, sous forme de scop, et le projet Smart Security Paper.

Les potentiels repreneurs attendent la même chose ; la vente aux enchères des actifs de l'usine. Cet été, les deux groupes étaient reçus par la juge-commissaire au tribunal de commerce de Nanterre. Suite à ces audiences, le tribunal avait évoqué une procédure de vente aux enchères des actifs de l'usine devant avoir lieu mi-octobre. Mais aujourd'hui cette vente n'a toujours pas eu lieu.

Un courrier adressé au Premier ministre pour soutenir le plan de reprise

Le 27 novembre dernier, la Sénatrice (LR) de la Seine-et-Marne Anne Chain-Larché a adressé un courrier au Premier ministre Édouard Philippe pour lui demander de soutenir le plan de reprise de l'usine Arjowiggins de Jouy-sur-Morin. « Ce projet mené par 4 anciens salariés permettrait de maintenir 84 emplois sur le territoire », a tweeté la Sénatrice.

Anne Chain-Larché fait référence dans sa lettre au projet Padec, soutenu par un collectif de 66 sociétaires postulants à la constitution d'une scop.

« Un plan de reprise réaliste a été bâti, la recherche de partenaires industriels a été faite, un dossier de reprise des actifs a été monté et enfin des partenaires financiers permettant d'assurer les conditions de reprise avec un fonds de roulement ont été trouvés », écrit la Sénatrice.

Ce projet permettrait, selon elle, de conserver la production à hauteur de 3000 tonnes par an de billets de banque et de documents de sécurité tout en développant la fabrication de papiers d'arts et de loisirs.

Avant sa fermeture, l'usine de Jouy-sur-Morin employait 240 personnes et était spécialisée dans la fabrication de papier sécurisé pour les passeports, les cartes grises et les chèques de banque. Elle produisait également du papier pour billets de banque pour une centaine de pays.

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