Dans un secteur encore peu concerné par les dispositifs de recyclage obligatoires, Hamelin initie un projet inédit : créer une filière européenne de Responsabilité élargie du producteur (REP) dédiée aux plastiques issus des fournitures scolaires et de bureau. Le fabricant de fournitures scolaires installé à Hérouville-Saint-Clair, dans le Calvados, veut structurer une filière capable de collecter, trier puis recycler les plastiques présents dans ses produits (comme les pochettes perforées) qui échappent aujourd'hui à toute obligation de reprise spécifique.
"Les plastiques utilisés dans les fournitures scolaires représentent une ressource importante en Europe. Ils doivent être recyclables au sein d'un flux unique et dédié, tout en garantissant la qualité des matériaux et une traçabilité fiable" déclare Virginie Ori, directrice du développement durable du groupe Hamelin dans un communiqué.
Le groupe familial, qui emploie 3 000 personnes dans le monde pour un chiffre d'affaires annuel de 600 millions d'euros, s'appuie pour cela sur un partenariat scientifique avec la Chaire d'excellence Économie circulaire et territoires de l'école de commerce EM Normandie.
"En collaborant avec l'EM Normandie, nous voulons allier notre expérience industrielle à l'expertise académique pour développer une filière européenne de recyclage du plastique contenu dans les produits de papeterie, avec un impact concret pour l'environnement et les territoires" ajoute Eric Joan, PDG du groupe.
Le projet s'inscrit dans les lignes directrices du "New Circular Economy Action Plan" porté par la Commission européenne, qui prévoit un élargissement des filières REP à d'autres familles de produits encore non couvertes. Aujourd'hui, seules quelques filières – comme celles dédiées aux emballages, équipements électriques ou textiles – sont opérationnelles à l'échelle européenne. Hamelin anticipe ainsi les futures obligations.
Déjà certifié par l'Écolabel européen sur ses cahiers – une distinction unique dans ce segment – Hamelin revendique une trajectoire de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre de 26 % d'ici 2030 (par rapport à 2021), avec pour objectif la neutralité carbone d'ici 2050.












