Chez RISO, l'engagement environnemental ne relève ni d'un virage stratégique ni d'une adaptation tardive aux normes actuelles. Il fait partie intégrante de l'ADN du groupe japonais depuis sa création en 1946. RISO conçoit des systèmes durables, économes et limitant leur impact environnemental à chaque étape de leur cycle de vie.
La technologie d'impression unique de RISO : le jet d'encre à froid
Cette approche structurelle se traduit par une gamme de matériels écoconçus, utilisant une technologie d'impression unique sur le marché : le jet d'encre à froid. Intégrée aux gammes ComColor et Valezus de RISO, la technologie FORCEJET™ repose sur le principe de passage à plat du papier pour limiter les bourrages, à haute vitesse, avec une consommation énergétique réduite au strict minimum.
Contrairement aux procédés laser ou au jet d'encre thermique, les machines RISO n'ont ni four ni module de séchage. Les systèmes laser à toner nécessitent un préchauffage pour fixer la poudre via fusion thermique et les imprimantes jet d'encre à base d'eau un séchage par chaleur après éjection thermique de l'encre.
La technologie FORCEJET™ de RISO fonctionne à froid. L'encre, formulée à base d'huile, pénètre instantanément les fibres du papier et sèche sans recours à un four ni module de séchage énergivore. En mode veille, les machines RISO n'ont pas besoin de conserver leurs composants chauds et donc ne consomment quasiment pas d'énergie. Ce système permet ainsi de réduire de 91 %* la consommation d'électricité.
Des imprimantes à la conception allégée, plus résistante et productive
Ce procédé à froid permet également de simplifier l'architecture des matériels. Les imprimantes RISO comportent moins de pièces que les équipements d'impression traditionnels, ce qui limite les interventions de maintenance. Le taux de disponibilité des modèles jet d'encre de la marque atteint 99 %, avec des vitesses pouvant aller jusqu'à 165 pages par minute sur la gamme ComColor, et 330 pages par minute sur le modèle Valezus T2200.
Pas d'émission d'ozone dans l'air
La technologie d'impression à froid de RISO réduit aussi l'impact sanitaire des équipements. Contrairement à la technologie laser, les solutions RISO n'émettent ni ozone ni particules de toner. Les concentrations de composés organiques volatils (COV) sont fortement diminuées. L'environnement de travail est ainsi préservé, sans nuisance pour les utilisateurs, même dans des espaces fermés ou peu ventilés.
Des matériaux recyclables intégrés dans la fabrication
Chez RISO, la démarche environnementale commence dès la phase de conception. Les équipes de recherche et développement intègrent des matériaux recyclés et recyclables dans la fabrication des machines. Chaque étape - de la production à la fin de vie - est pensée pour limiter la consommation de ressources. Ainsi le taux de valorisation des matériels RISO atteint 99,74 %.
Recyclage des consommables : un dispositif structuré avec le Conibi
De plus, RISO est coactionnaire du Conibi, un consortium industriel fondé par une quinzaine de fabricants pour organiser la collecte et le traitement des consommables d'impression usagés. Le constructeur propose à ses clients une solution simple et gratuite de récupération des cartouches usagées.
Le programme s'appuie sur un service de collecte sur demande, déclenché lorsque le volume de consommables atteint un seuil minimal, afin d'optimiser les flux logistiques et limiter les émissions de CO2. Tous les déchets collectés sont ensuite orientés vers des filières de valorisation garantissant leur réutilisation. En 2024, 11 827 cartouches RISO ont été recyclées dans l'Hexagone.
RISO a récemment déployé ce service en Belgique, devenant le premier constructeur à proposer le programme du Conibi sur ce territoire. Une extension logique de sa stratégie environnementale, qui associe gestion rigoureuse des consommables et engagement concret en faveur de l'économie circulaire.
*Selon la comparaison entre la moyenne des modèles RISO ComColor FT et GL avec la moyenne de 12 copieurs laser de 40 à 60 ppm, en impression et en veille, sur la base de 300 000 pages par an.
