Le point sur la reprise du site d'Arjowiggins à Wizernes

On en sait un peu plus sur l'avancement de la vente de la papeterie Arjowiggins de Wizernes, dans le Pas-de-Calais, site appartenant au groupe Sequana.

Selon la direction de Sequana, 148 sociétés en France et à l'international ont été contactées pour trouver un repreneur depuis la mise en vente de l'usine de Wizernes en avril.

Et la direction confirme que deux marques d'intérêts ont finalement été avancées. Mais la société reste prudente.

″Ce ne sont que des marques qui sont encore au stade préliminaire et qui nécessitent des études techniques et commerciales approfondies.″

Rien de plus ne sera dévoilé par le groupe, sur l'identité des deux repreneurs, accords de confidentialités obligent.

Mais d'après des sources proches du dossier, l'une des deux offres provient de François Vessière.

Cet homme de 59 ans fut directeur du site dans les années 1990. Il est ensuite parti travailler chez un concurrent, Condat. Depuis 2008, il est à la tête d'une société de conseil auprès des entreprises. De son travail sur le site du Pas-De-Calais, l'homme a laissé le souvenir d'un patron compétent et respecté sur la qualité de son travail.

Pour reprendre l'usine, il s'associerait à un Finlandais, un ancien des papeteries Stora Enso et Scheufelen.

Quant à l'autre candidat intéressé, il s'est fait bien plus discret jusqu'à présent.

Début novembre, Pascal Lebard, le pdg de Sequana, s'est entretenu avec François Vessière et son associé, une rencontre organisée par le ministère de l'Économie. Ils ont ensuite été reçus par le conseil régional du Nord-Pas-De-Calais.

Selon plusieurs sources, le duo proposerait un ″projet novateur″ pour le site de Wizernes. Un projet novateur fait forcément penser à la production d'un produit écologique, comme préconisé dans le rapport de la CASO (lire Portrait du repreneur idéal de Wizernes). D'autant plus que François Vessière a fondé l'entreprise Vertaris en Isère, spécialisée en papier recyclé de qualité (mise en liquidation judiciaire en 2012).

Enfin, il semblerait que Pascal Lebard serait prêt à aider financièrement le futur repreneur en lui versant une partie des 42 millions d'euros prévus pour le plan de sauvegarde de l'emploi.

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